Cette décision a été soutenue par le président américain Joe Biden, qui a rencontré Fumio Kishida plus tôt dans la journée à Tokyo, lors de la deuxième étape de son voyage en Asie.
La décision d’accueillir le sommet à Hiroshima, qui est également la circonscription électorale de Kishida, est considérée comme un geste symbolique en faveur du désarmement nucléaire, bien que trois des pays développés du G7 — les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France — possèdent des armes atomiques.
Les autres pays du G7 — Allemagne, Canada, Italie et Union européenne — ont également apporté leur soutien au choix d’Hiroshima pour accueillir le sommet de l’année prochaine, dont les dates n’ont pas encore été fixées, selon le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno.
Le Japon devrait succéder à l’Allemagne à la présidence du groupe. “En tant que Premier ministre du Japon, le seul pays à avoir subi des bombardements atomiques, il n’y a pas de meilleur endroit qu’Hiroshima pour montrer notre engagement en faveur de la paix”, a déclaré Kishida lors d’une conférence de presse conjointe avec Biden à l’issue du sommet.
Pour rappel, la ville de l’ouest du Japon avait été dévastée par le bombardement du 6 août 1945 par les États-Unis, qui avait fait environ 140.000 morts à la fin de cette année-là. Trois jours plus tard, une deuxième bombe atomique avait été larguée sur Nagasaki, dans le sud-ouest du pays.
Les deux autres sites candidats pour accueillir le sommet l’année prochaine étaient les villes de Nagoya et Fukuoka, dans le centre et le sud-ouest du Japon.
(avec MAP)