Les sanctions (…) devraient être maximum, pour que la Russie et tout autre agresseur potentiel qui veut conduire une guerre brutale contre son voisin connaisse clairement les conséquences immédiates de ses actions”, a-t-il dit lors d’une intervention en visioconférence à la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF).
“Il ne devrait y avoir aucun commerce avec la Russie”, a-t-il insisté, réclamant entre autres “un embargo sur le pétrole russe” et des mesures contre “toutes les banques russes, sans exception”, et appelant à “créer un précédent pour le retrait complet de toutes les entreprises étrangères du marché russe”.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont renoncé à importer du pétrole russe. Mais l’Union européenne, dont certains pays sont très dépendants des hydrocarbures russes, a du mal à se mettre d’accord.
“Si nous avions reçu 100 % de nos besoins (en armes) en février, le résultat aurait été des dizaines de milliers de vies sauvées”
Volodymyr Zelensky a aussi réclamé davantage d’armes pour son pays, regrettant que le soutien de la communauté internationale n’ait pas toujours été assez rapide.
“Si nous avions reçu 100 % de nos besoins en février, le résultat aurait été des dizaines de milliers de vies sauvées. C’est pourquoi l’Ukraine a besoin de toutes les armes que nous demandons, pas seulement celles qui ont été fournies. C’est pourquoi l’Ukraine a besoin de financement”, a-t-il dit.
L’Ukraine est représentée en force cette année à la réunion du WEF à Davos, où nombre de responsables politiques ukrainiens ont fait le voyage en personne. Le fondateur du WEF Klaus Schwab s’est félicité d’une “délégation particulièrement forte d’Ukrainiens parmi nous”.