Guerre en Ukraine : au Maroc, le stock de blé couvre 4 mois

Lors du point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, tenu ce 19 mai, le porte-parole du gouvernement a confirmé une hausse importante des prix du blé.

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Des agriculteurs rentrent la récolte avec leur moissonneuse-batteuse sur un champ de blé dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie, le 9 juillet 2014. Crédit: Danil Semyonov / AFP

Interrogé sur la “probable guerre du blé que s’apprête à connaître le monde”, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a assuré que le pays disposait d’une réserve de quatre mois de consommation.

Au moment où les prix de cette denrée connaissent une hausse sur les marchés mondiaux en raison de la conjoncture marquée par le conflit russo-ukranien, Baitas informe que “le pays dispose de plusieurs mécanismes pour renouveler le stock national et le renforcer à tous les niveaux”.

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Selon le porte-parole, le gouvernement fournit un grand effort pour garantir l’abondance du blé, et notamment le blé tendre qui entre dans la fabrication de la farine. “En janvier 2022, ce qui a été injecté pour préserver les prix du blé tendre à des niveaux connus à savoir 260 dirhams le quintal dans les moulins, était à environ 71 dirhams. Aujourd’hui, on a dépassé de loin les 100 dirhams et nous frôlons même le seuil des 200 dirhams. Le coût est trop élevé. Cela confirme à nouveau que la crise est là, dans ce contexte que traverse le monde. Mais le gouvernement continue de résister et de subventionner cette substance pour aider les citoyens et préserver leur pouvoir d’achat”, a affirmé le ministre.

(avec MAP)