Cette procédure intervient dans le cadre d’une enquête notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, indique la presse française. Les enquêteurs français s’intéressent à près de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre l’alliance alors dirigée par le franco-libano-brésilien et un distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA).
Le juge d’instruction de Nanterre en charge de l’enquête a délivré cinq mandats d’arrêt internationaux au total, qui visent Carlos Ghosn, “les propriétaires actuels ou ex-dirigeants de la société omanaise SBA”, précise-t-on.
Lors de leurs investigations, les magistrats de Nanterre se sont déjà déplacés deux fois à Beyrouth. En février dernier, ils y ont auditionné deux témoins. Au mois de juin précédent, ils avaient procédé, avec des magistrats de Paris, à l’audition libre de Carlos Ghosn pendant cinq jours.