Selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) les recettes fiscales des collectivités territoriales ont atteint 587 millions de dirhams au titre du premier mois de l’année, soit une augmentation de 9 % par rapport à leur niveau en janvier 2021.
Une évolution qui résulte de la baisse de 60 millions de dirhams des impôts directs suite à la diminution de la taxe de services communaux, de 47 millions de dirhams de la taxe professionnelle et de 4 millions de dirhams de la taxe d’habitation au moment où la taxe sur les terrains urbains non bâtis a augmenté de 24 millions de dirhams.
D’autres facteurs ayant contribué à l’amélioration des recettes ordinaires : on relève également la hausse de 23,8 % des impôts indirects ainsi que l’augmentation de 25,5 % des recettes non fiscales provenant notamment de la hausse de 13 millions de dirhams des recettes domaniales et 5 millions de dirhams des redevances sur les recettes des mandataires des marchés de gros.
Par ailleurs, la répartition des recettes par type de collectivité territoriale à fin janvier 2022 permet de relever que les ressources transférées sont inversement proportionnelles aux ressources propres. Ainsi, les ressources transférées constituent 57,2 % des recettes des communes contre 73,8 % pour les préfectures et provinces.
Ajoutons qu’aucune dépense d’investissement n’a été enregistrée durant le mois de janvier 2022. La répartition des dépenses des collectivités territoriales par région montre une forte concentration au niveau de six régions avec 76,4 % de ces dépenses. Ainsi, les dépenses de la région de Casablanca-Settat (193 MDH) représentent 22 % des dépenses globales des collectivités territoriales au moment où les dépenses de la région de Dakhla-Oued Ed Dahab représentent 1 % des dépenses globales.
(avec MAP)