Le Maroc est représenté à cette réunion par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, l’ambassadeur du royaume en Égypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe, Ahmed Tazi, et le chef de la division des organisations arabes et islamiques au sein du ministère des Affaires étrangères, Abdelali Jahed.
Ces travaux ont été précédés par trois réunions ministérielles des Commissions spéciales, issues du conseil, consacrées au suivi des développements des différentes crises au niveau de la région.
Il s’agit de la commission ministérielle quadripartite chargée du suivi de la crise avec l’Iran et des moyens de repousser ses ingérences dans les affaires intérieures des États arabes, de la commission ministérielle sur les ingérences turques dans les affaires intérieures des pays arabes, et de la commission ministérielle chargée de mener des actions pour freiner les mesures israéliennes à Al-Qods occupée.
Examen de la situation en Palestine, au Yémen, en Libye et en Syrie
La séance d’ouverture de la session des ministres arabes des Affaires étrangères a été marquée par la présence du Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini.
Celui-ci a présenté un exposé sur la situation actuelle de l’agence onusienne et du déficit dont elle souffre, appelant les pays arabes et les bailleurs de fonds à apporter davantage de soutien afin de permettre à l’UNRWA de continuer à fournir ses services aux Palestiniens.
Lors de cette session, les ministres arabes des Affaires étrangères examineront 11 points portant sur les diverses questions de l’action arabe commune sur les plans politique, économique, social, sécuritaire, financier et administratif, avec à leur tête le rapport du secrétaire général entre les deux dernières sessions et la préparation du prochain sommet arabe.
Les ministres arabes examineront également les développements politiques de la question palestinienne, le conflit arabo-israélien, la mise en œuvre de l’Initiative arabe de paix, les violations israéliennes dans la Ville Sainte, le soutien du Budget de la Palestine et de la résistance du peuple palestinien, ainsi que la sécurité hydrique arabe et le vol par Israël des eaux des territoires palestiniens occupés.
“Ingérence turque”
Dans le domaine de la sécurité, la réunion examine les développements au Liban, en Syrie, en Libye et au Yémen, ainsi que l’occupation iranienne des îles émiraties et la sécurité de la navigation et des approvisionnements énergétiques dans la région du Golfe.
Il s’agit, également, d’adopter une position arabe unie concernant la “violation par les forces turques de la souveraineté irakienne et l’ingérence turque dans les affaires intérieures des pays arabes”, indique l’agenda de la réunion.
L’ordre du jour comprend également l’examen des moyens de renforcer les liens arabes avec les groupements régionaux et internationaux, notamment les relations arabo-africaines, arabo-européennes, les relations avec la Russie, le Japon, l’Inde, la Chine, l’Asie centrale, les Îles pacifiques et l’Amérique du Sud, ainsi que la coopération entre la Ligue arabe et les Nations Unies.
Dans le domaine social et des droits humains, la session examinera le soutien des déplacés au sein des pays arabes, en particulier les déplacés irakiens, le rapport et les recommandations de la Commission permanente arabe pour les droits de l’Homme, outre des questions relatives à la préservation de la sécurité nationale arabe et la lutte contre le terrorisme.
(avec MAP)