Outre le lancement de ce centre d’appel, l’Agence juive a mis sur pied six bureaux dans des pays frontaliers de l’Ukraine (Pologne, Roumanie, Moldavie, Hongrie) où des candidats à l’immigration sont reçus afin d’évaluer leur demande, qui est ensuite transmise aux autorités israéliennes, a indiqué une porte-parole à l’AFP.
Ces bureaux doivent permettre de gérer “immédiatement les vagues attendues d’immigration en raison de la guerre en Ukraine”, a indiqué dimanche dans un communiqué l’Agence juive, organisation créée en 1929 pour aider à l’immigration juive en Israël.
Toute personne juive, ainsi que les enfants, petits-enfants et époux de juifs, peuvent bénéficier de la “loi du retour” et obtenir automatiquement la nationalité israélienne. Environ 2000 Israéliens ont quitté l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe jeudi, selon le ministère israélien des Affaires étrangères, qui estime que 6000 autres se trouvent toujours dans le pays.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé dimanche l’envoi de 100 tonnes d’aides aux civils en Ukraine, sous forme de médicaments, tentes, couvertures et autres.
Après avoir parlé vendredi au président ukrainien Volodymyr Zelensky, il s’est entretenu dimanche au téléphone avec Vladimir Poutine, dans l’un des rares entretiens entre un dirigeant étranger et le président russe depuis que les forces armées de Moscou ont envahi l’Ukraine.
Côté palestinien, le ministère des Affaires étrangères a indiqué être mobilisé pour aider quelque 2600 nationaux en Ukraine, dont des centaines d’étudiants.