Sur le papier, les indicateurs de production du secteur avicole sont en hausse. La production nationale de viandes de volaille a atteint 735 000 tonnes à fin octobre 2024, soit une hausse de 6% par rapport à 2023. La production d’œufs a également progressé pour atteindre 5,5 milliards d’unités sur la même période (+4%). Ce sont, en tout cas, les chiffres annoncés à l’issue de la réunion entre le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), tenue le 3 janvier.
Malgré ces performances, la réalité sur le terrain est tout autre : le prix du poulet vivant dépasse aujourd’hui les 30 dirhams dans certaines villes comme Tanger, alors qu’il oscille entre 15 et 17 dirhams à la ferme. À Casablanca, il atteint 27 dirhams en moyenne.