Poulets hors de prix : les dessous de la crise de la volaille

A quelques semaines du Ramadan, les prix de la volaille flambent. Autrefois une viande accessible à la majorité des ménages, elle est en train de devenir un produit de luxe, atteignant jusqu’à 30 dirhams le kilo dans certaines régions. Comment expliquer cette hausse des prix ?

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Sur le papier, les indicateurs de production du secteur avicole sont en hausse. La production nationale de viandes de volaille a atteint 735 000 tonnes à fin octobre 2024, soit une hausse de 6% par rapport à 2023. La production d’œufs a également progressé pour atteindre 5,5 milliards d’unités sur la même période (+4%). Ce sont, en tout cas, les chiffres annoncés à l’issue de la réunion entre le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), tenue le 3 janvier.

Malgré ces performances, la réalité sur le terrain est tout autre : le prix du poulet vivant dépasse aujourd’hui les 30 dirhams dans certaines villes comme Tanger, alors qu’il oscille entre 15 et 17 dirhams à la ferme. À Casablanca, il atteint 27 dirhams en moyenne.

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