Une semaine cinéphile, avec Monsieur Aznavour, “Indivision” de Leila Kilani... et 13e édition du festival Taragalte

L’acteur Tahar Rahim - particulièrement remarqué pour sa prestation dans la série Netflix Le serpent en 2021 - incarne avec brio Charles Aznavour Crédit: DR

Formidable !

Biopic. On ne présente plus Charles Aznavour, mais on peut présenter le dernier film de Mehdi Idir et du slameur Grand Corps Malade qui ont réalisé le biopic de la légende de la chanson française.

Après le succès public et critique de leur premier film Patients, ils avaient été adoubés par Aznavour lui-même, peu avant son décès, il y a 6 ans. Et c’est l’acteur Tahar Rahim – particulièrement remarqué pour sa prestation dans la série Netflix Le serpent en 2021 – qui a endossé le costume du chanteur.

Monsieur Aznavour retrace, chapitre après chapitre, l’ascension du chanteur de ce fils de réfugiés arméniens : son enfance bohème dans un Paris populaire, les années de guerre aux côtés des Manouchian, ses duos avec Pierre Roche au Québec et sa rencontre déterminante avec Édith Piaf…

L’un après l’autre, les chapitres, rythmés par les plus grandes chansons d’Aznavour, dressent le portrait d’une vie et d’une voix qui finiront par conquérir les scènes du monde entier.

Actuellement dans les salles.

Mélodies du désert

Festival. La 13e édition du festival Taragalte va à nouveau faire résonner les voix de l’Afrique sur les dunes de M’Hamid El Ghizlane, du 1er au 3 novembre prochain. L’événement réunira notamment la chanteuse Oum (marraine du festival), et les groupes Lemchaheb et Tartit.

Au-delà de la musique, le festival propose une expérience immersive unique avec la performance de Marina Sosnina, dessinatrice sur sable, qui illustrera les mélodies du Petit Prince. Tables rondes et ateliers environnementaux complètent une programmation qui fait la part belle au dialogue interculturel et à la résilience climatique, thématiques plus que jamais d’actualité dans cette région récemment touchée par de fortes inondations.

Du 1er au 3 novembre à M’Hamid El Ghizlane.

Un patrimoine à part

Famille marocaine. Après avoir remporté le Grand Prix du Festival du film arabe de Fameck, Indivision de Leila Kilani entame une tournée dans les Instituts français du Maroc.

Le long-métrage nous plonge dans l’intimité de La Mansouria, une maison tangéroise où cohabitent trois générations, à la fois unies et divisées par leur patrimoine. Entre une grand-mère tentée par une offre immobilière mirobolante et un père passionné d’oiseaux qui rêve de transformer sa part en sanctuaire aviaire, le film est une métaphore subtile des tensions qui traversent le Maroc contemporain.

Du 25 au 31 octobre dans les Instituts français du Maroc.

L’appel du Nord

7e art nordique. Les ambassades des pays nordiques au Maroc s’associent pour proposer un cycle inédit au cinéma Renaissance de Rabat. Durant trois jours, quatre longs métrages venus de Suède, Norvège, Finlande et Danemark vont faire voyager les spectateurs dans ces contrées septentrionales, offrant un aperçu de leur riche production cinématographique contemporaine.

Du 28 au 30 octobre au cinéma Renaissance, Rabat.

Frissons et cinéma

Horreur. En cette fin d’octobre, l’Institut français de Casablanca signe le retour de sa traditionnelle Nuit de l’horreur, avec la projection des Yeux sans visage de Georges Franju. Un classique en noir et blanc des années 1960, qui suit un chirurgien prêt à tout pour reconstruire le visage de sa fille défigurée. Sous son masque blanc, Edith Scob compose l’une des figures les plus marquantes du cinéma fantastique français.

Le 31 octobre à l’Institut français de Casablanca.