Le Joker amoureux
Cinéma. En 2019, Joaquin Phoenix créait l’événement en incarnant le Joker dans le long métrage éponyme, signé Todd Phillips. Apparu pour la première fois en bande dessinée dans les années 1980, le plus célèbre ennemi de Batman avait enfin droit à sa propre histoire.
Cet antihéros à la psychologie complexe connaît désormais une seconde vie dans Joker, une folie à deux. Joaquin Phoenix rempile, aux côtés de Lady Gaga, retenue par Todd Philips pour camper le rôle de Harley Quinn, que le Joker rencontre alors qu’il est interné dans un hôpital psychiatrique en attendant son procès pour de nombreux meurtres.
Leur histoire d’amour semble vouée à l’échec, mais les deux antihéros partagent une certaine forme de folie, ainsi qu’un même amour de la musique. Présenté à la Mostra de Venise, et suscitant de nombreux espoirs après le film de 2019 qui avait permis à Phoenix de remporter l’Oscar de la meilleure interprétation masculine, Une folie à deux ne rencontre pas le même succès en salles, mais n’en demeure pas moins un incontournable pour tous les amateurs de l’univers DC Comics.
Actuellement dans les salles.
Une armoire en commun
Exposition. À Rabat, le musée des Oudayas accueille l’exposition “The fabric of identities”, une passerelle culturelle entre le Maroc et la Roumanie. À travers les traditions vestimentaires des deux pays, l’exposition met en évidence des liens insoupçonnés entre les patrimoines marocain et roumain, qui ont en commun un savoir-faire ancestral.
Elle est organisée en collaboration avec l’ambassade de Roumanie au Maroc et le musée du Village roumain à Budapest, qui prête près d’une centaine d’objets issus de sa collection au musée de la Parure. On peut donc y découvrir des pièces vestimentaires emblématiques des deux cultures, et leur évolution à travers le temps, ce qui permet de mieux appréhender l’histoire et la géographie des deux pays.
Jusqu’au 15 décembre au musée des Oudayas, Rabat.
De Murakami à Földes
Cinéma d’animation. Le premier long-métrage d’animation de Pierre Földes, Saules aveugles, femme endormie, est une adaptation audacieuse de plusieurs nouvelles de l’écrivain japonais à succès Haruki Murakami. On y croise un comptable qui veut sauver Tokyo d’un tremblement de terre, ou encore un chat et une grenouille qui font la rencontre d’un attaché commercial et de sa femme.
Dans cet univers onirique, les histoires des différents personnages sont séparées par des bandes-son immersives, de sorte à suivre le modèle du recueil de nouvelles. Le résultat est une œuvre poétique, qui fait vraiment se rencontrer les mondes de deux artistes, un écrivain et un réalisateur.
Les 13 et 15 octobre à l’Institut français de Rabat.
Retour sur scène
Humour. Initialement prévue en juillet dernier, la tournée marocaine de Smaïn démarre finalement en ce mois d’octobre. Le nouveau spectacle de cette véritable légende de l’humour, Smaïn déconne finement, met en scène un voyage à travers le temps, mais aussi une quête d’identité, en compagnie des personnages qu’il sait si bien incarner sur scène. Authentique et sincère, il se raconte avec subtilité et bienveillance.
Les 16, 18 et 19 octobre, à Marrakech, Rabat et Casablanca.
Rentrée musicale
Concert. L’Orchestre philharmonique du Maroc fait sa grande rentrée musicale en mettant le violoncelle à l’honneur, instrument d’une rare intensité, avec une invitée de marque, la soliste Emmanuelle Bertrand, qui jouera sous la direction de la cheffe d’orchestre russe Liubov Nosova. Les répertoires des compositeurs allemands Brahms, Weber et Schumann sont au menu des trois concerts, qui devraient ravir les mégalomanes.
Du 13 au 16 octobre, à Rabat,Casablanca et Marrakech.