[PHOTOS] À Skhirat, la nouvelle vie en blocs d’anciens habitants de bidonvilles

En 2004, le programme Villes sans bidonvilles a été lancé au Maroc avec l’objectif d’éradiquer tous les habitats insalubres et d’améliorer les conditions de vie de millions de personnes en les relogeant dans des appartements modernes. À Témara, près de Rabat, la plupart des bidonvilles ont ainsi été rayés de la carte, et des milliers de leurs habitants ont été délocalisés vers des logements économiques à Skhirat.

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Abdelaziz, 73 ans, ancien habitant des bidonvilles de Témara, a été relogé dans un appartement économique à Skhirat, le 2 août 2024. Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Les immeubles dédiés à accueillir les nouveaux arrivants dans le quartier Rayahine à Skhirat, le 8 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / Tel Quel
Des anciens habitants des bidonvilles fraîchement relogés dans le quartier Rayahine à Skhirat, le 1er août 2024. Cette transition, bien que visant à offrir de meilleures conditions de vie, a été vécue de manière contrastée par les habitants des anciens bidonvilles de Témara.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Les nouveaux arrivants aèrent leurs canapés au pied des immeubles, le 8 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Bagages des nouveaux arrivants dans le quartier Rayahine à Skhirat, le 8 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Mohamed et son cheval dans leur nouveau quartier, le 3 août 2024. Certains ont volontairement quitté leurs habitations en quête de meilleures perspectives, tandis que d’autres ont été forcés de déménager.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Une épicerie, improvisée dans le salon d’un appartement en rez-de-chaussée, fait le bonheur de cet enfant qui vient y acheter des bonbons, le 7 août 2024, dans le quartier Rayahine.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Yassine au milieu de la cour du bloc GH5 dans le quartier Rayahine à Skhirat, le 8 août 2024. Le passage d’une structure de vie communautaire et informelle à un cadre plus structuré et impersonnel a engendré des sentiments de perte et de désorientation.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Abdelaziz regarde des enfants jouer dans le quartier Rayahine à Skhirat, le 1er août 2024. Comme lui, beaucoup se sentent prisonniers dans ces nouveaux logements, où les liens sociaux et les dynamiques de soutien mutuel sont plus difficiles à maintenir.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Face à ces défis, la résilience des habitants se manifeste par des efforts pour recréer un sentiment de communauté et pour maintenir leurs traditions et leur culture vivantes. Quartier Bassatine, Skhirat, le 2 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Nouveaux blocs de bâtiments pour accueillir les nouveaux arrivants des bidonvilles de Témara dans le quartier Yassamine à Skhirat, le 2 août 2024. Les politiques de relogement urbain, bien qu’ayant pour but d’améliorer les conditions de vie, peuvent parfois ignorer les aspects sociaux et culturels indispensables à une transition harmonieuse.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Le salon d’un appartement du quartier Rayahine, le 31 juillet 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Abdellah pose fièrement devant sa voiture dans le quartier Rayahine, le 6 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Le marché ambulant organisé par les habitants qui ne peuvent pas se payer un emplacement dans le marché officiel, dans le quartier Bassatine à Skhirat, le 1er août 2024. Malgré leur relogement dans des appartements modernes, ces communautés n’ont pas abandonné leur ancien mode de vie et se trouvent confrontées à des difficultés majeures.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Mehdi* (le prénom a été changé) allume son sebsi (pipe de cannabis) dans le quartier Rayahine, le 7 août 2024.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel
Adam et Abdelghani passent beaucoup de temps sur la terrasse pour avoir le maximum de réseau téléphonique, dans la nuit du 5 août 2024, dans le quartier Rayahine.Crédit: Abderrahmane Ajja / TelQuel