Dès les premiers films de l’époque coloniale, Casablanca se voit mythifiée par le 7e Art. Le lien se nourrit avec le temps de nombreuses autres réalisations étrangères, et la capitale économique marocaine devient alors l’une des villes les plus filmées au monde.
Avec l’émergence du cinéma national, à partir de l’indépendance, s’instaure l’intention de saisir un certain esprit marocain à rebours des stéréotypes et de dresser des constats d’ordre politique, social, économique et culturel allant de pair avec la manière contrastée dont vit et fonctionne Casablanca qui devient, ainsi, un véritable personnage.
La Ville Blanche sait aussi se déguiser pour représenter d’autres métropoles du monde. De fait, explicitement ou non, Casablanca nous est familière.
Sur la base d’une sélection de cent films nationaux et internationaux, du début du xxe siècle à nos jours, ce livre s’attache à décrire la façon dont Casablanca y apparaît et en décrypte les intentions artistiques, le choix des lieux, le contexte historique, urbanistique et architectural comme les interprétations par rapport à la réalité.
Ce livre offre ainsi l’opportunité de (re)visiter la ville tout en parcourant l’histoire du cinéma.
«CinéCasablanca, la Ville Blanche en 100 films»
Rabéa Ridaoui
200 DH
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CinéCasablanca, la Ville Blanche en 100 films, de Rabéa Ridaoui et Roland Carrée, aux éditions Le Fennec.
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