Le combat décisif d'une judoka iranienne au ciné, un bateau-musée à Tanger, du fado à Rabat... les sorties de la semaine

Tatami Crédit: DR

Ultime combat

Cinéma. Le cinéma iranien poursuit sa conquête du monde. Avec Tatami, les réalisateurs Guy Nattiv et Zar Amir Ebrahimi se plongent dans le monde du judo, et signent un film qui mêle sport et politique.

Une judoka iranienne dénommée Leïla participe au championnat du monde de judo, et vise à tout prix la médaille d’or, qui serait une première pour l’Iran. À ses côtés se trouve son entraîneuse, Maryam, campée par Zar Amir elle-même, cette dernière ayant par ailleurs remporté le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour Les nuits de Mashhad en 2022.

En plein milieu de la compétition, un ultimatum leur est imposé par le gouvernement iranien : Leïla reçoit l’ordre de simuler une blessure et de déclarer forfait pour le reste du championnat. À quelques pas seulement d’atteindre son plus grand rêve, l’athlète de haut niveau est confrontée à un dilemme cornélien : renoncer et s’acheter une sécurité, ou tout donner au risque de tout perdre?

Actuellement au Megarama.

Cap sur Tanger

Festival. Après Malte, Venise et Marseille, le bateau-musée de la fondation Art Explora accoste à Tanger du 20 au 29 septembre. Conçu comme un festival itinérant à travers quinze pays de la Méditerranée jusqu’au printemps 2026, Art Explora adapte sa programmation aux villes dans lesquelles il fait escale, mettant en avant des artistes locaux. À Tanger, sont proposés des ateliers, concerts et visites du bateau-musée.

Le bateau-musée de la fondation Art ExploraCrédit: DR

La migration et l’exil sont abordées dans l’expo “Contre ; Courant / Undertow” qui réunit les travaux d’une vingtaine de photographes issus du pourtour méditerranéen.

Côté arts vivants, Art Explora s’allie au festival Youmein pour présenter World War Water, une performance dystopique qui interroge notre lien aux ressources naturelles. Enfin, à bord du bateau-musée, une exposition immersive a été réalisée en collaboration avec le musée du Louvre.

Du 20 au 29 septembre, au port de Tanger.

Chanter la liberté

Fado. Le Fado Festival est de retour au Théâtre Mohammed V de Rabat pour sa 12e édition. Au départ de Lisbonne, le festival navigue chaque année entre plusieurs villes à travers le monde pour présenter la diversité du patrimoine musical portugais.

À Rabat, cette édition 2024 est marquée par les performances de Beatriz Felicio et Matilde Cid, deux interprètes qui ont su s’approprier la complexité du fado, musique du monde devenue symbole de la culture portugaise, et porteuse d’un véritable esprit de liberté.

Beatriz FelicioCrédit: DR

La programmation de cette 12e édition prévoit également la projection d’un film, une conférence, et d’une exposition photos, tous regroupés sous le thème “Le fado et la liberté”.

Les 25 et 26 septembre au Théâtre Mohammed V à Rabat.

Sur le podium

Rencontre. Alors que se sont achevés les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Nawal Moutawakil, désormais vice-présidente du Comité international olympique, est l’invitée de l’Institut français de Casablanca.

La championne olympique du 400 mètres haies (à Los Angeles en 1984) va revenir, lors d’un échange avec le public, sur les performances marocaines pendant ces Jeux, mais aussi sur son parcours, qui a fait rêver tant de Marocains. Le 20 septembre, à l’Institut français de Casablanca.

Dance & Flow

Événement. A Meknès, le Festival international des cultures urbaines se poursuit jusqu’au 28 septembre. Cette 19e édition se déploie simultanément dans plusieurs espaces de la ville, et propose spectacles de rue, compétitions de danse et pièces de théâtre. Les amateurs de musique urbaine sont notamment invités à participer à des ateliers d’écriture rap, ainsi qu’à des sessions d’interprétation et de freestyle.

Du 9 au 28 septembre, à Meknès.