A l’occasion de la Journée mondiale de la conservation de la nature, un rapport a été publié par le Forum économique mondial sur les conséquences de l’augmentation progressive de la température moyenne de la planète sur la santé publique mondiale. Ce changement climatique pourrait causer la mort de 14,5 millions de personnes d’ici 2050.
“Les inondations représentent le plus grand risque de mortalité, avec environ 8,5 millions de décès d’ici 2050, suivies par les sécheresses et les vagues de chaleur”, indique le rapport “Évaluation de l’impact du changement climatique sur la santé humaine”.
L’étude analyse les impacts néfastes des tempêtes tropicales, des incendies de forêt et de la montée du niveau de la mer. Près de 70% des décès liés à ces phénomènes se produiront dans les régions à haut risque, en particulier en Asie du Sud-Est.
L’Asie est la région où les effets du changement climatique sur la santé seront les plus graves, avec des pertes économiques estimées à environ 3,2 milliards d’euros. L’Europe suit avec 2,3 milliards d’euros, puis l’Amérique du Sud avec 1,9 milliard d’euros et l’Afrique avec 1,8 milliard d’euros.
Le rapport montre que le manque de ressources et d’équipements médicaux essentiels, ainsi que d’infrastructures inadéquates, fait que le continent africain “se retrouve dans une position de plus grande vulnérabilité aux impacts sanitaires du changement climatique que d’autres régions”.
Les gouvernements de chaque pays sont appelés à contribuer aux initiatives pour atténuer les impacts du changement climatique, à promouvoir la résilience des systèmes de santé, et à mettre en œuvre les réglementations nécessaires.