Dans un communiqué reçu par le journal Al3omk, l’école a expliqué que la fiche concernée avait été préparée au sein de l’institution, conformément à sa pratique habituelle, étant la seule école universitaire spécialisée en traduction écrite et simultanée. Après avoir identifié l’erreur, l’école a rapidement publié une version corrigée de la fiche sur son site et dans ses locaux.
L’école supérieure Roi Fahd de traduction a présenté des excuses profondes à tous les Marocains pour cette erreur. Elle a souligné son engagement à respecter le caractère officiel de la langue amazighe en l’intégrant dans ses programmes de formation, notamment par la création d’une nouvelle filière de traduction écrite utilisant la langue amazighe.
En conformité avec la Constitution du Royaume et la loi-cadre n°51.17 relative au système d’éducation et de recherche scientifique, l’école a réitéré son engagement à mobiliser toutes les ressources disponibles pour participer activement à la promotion de la langue amazighe.
Le gouvernement marocain, par l’intermédiaire de son porte-parole officiel Mustapha Baitas, a affirmé que la question de l’amazigh était une affaire nationale réglée constitutionnellement, et a rappelé les efforts continus du gouvernement pour formaliser et promouvoir la langue amazighe. Baitas a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour la mise en œuvre complète du caractère officiel de l’amazigh, composante essentielle de l’identité marocaine.