Selon Hespress, il a expliqué que les résultats obtenus par le Maroc dans l’industrie automobile ces dernières années avaient conduit certains pays à voir le Royaume comme une plateforme industrielle pour l’intégration économique, tandis que d’autres le voient comme une concurrence potentiellement dommageable.
Mezzour a souligné que la coopération avec le Maroc dans le secteur automobile n’affaiblissait pas la force des autres nations industrielles. Il a tenté de convaincre les pays, notamment la France, que cette collaboration renforcerait leur propre industrie.
Le ministre a également fait valoir que les voitures dont il est question résultent d’une collaboration entre deux entreprises, ajoutant de la valeur tant pour les marques que pour les pays qu’elles représentent. Il a tenté de clarifier cette situation auprès des pays adoptant des politiques protectionnistes qui cherchent à récupérer des industries qu’ils pensent avoir perdues, tout en soulignant la capacité du Maroc à produire ces véhicules.
Mezzour a noté que le secteur automobile était devenu le principal exportateur du Maroc, avec des exportations atteignant 140 milliards de dirhams en 2023, alors que la production nationale atteint actuellement 700.000 voitures par an. Il a mentionné des investissements futurs visant à porter cette capacité à un million de véhicules l’année prochaine, avec un objectif à long terme de 1,4 million de véhicules, y compris des voitures électriques, ce qui placerait le Maroc parmi les rares pays disposant d’une chaîne de production complète pour ce type de véhicules.
En réponse aux questions sur les prix élevés des voitures au Maroc, le ministre a nié que les prix soient plus élevés qu’en Europe, attribuant les différences perçues à des malentendus, car les coûts de production et les prix finaux sont comparables.