Best-of sur les planches
Théâtre. Jusqu’au 25 mai, Casablanca accueille la 17e édition du Festival international théâtre et cultures, avec une programmation où se rencontrent des compagnies théâtrales étrangères ainsi que des succès marocains.
Côté comédie, la compagnie Moutons Noirs revisite l’histoire du Titanic sous la forme d’un voyage musical, tandis que la troupe marocaine L’Clika f Swisra réunit de jeunes comédiens avec des talents du stand-up autour de l’histoire d’une expérience carcérale qui dégénère.
Dans un autre registre, la pièce Jardin des Hespérides réunit des Marocaines et Espagnoles autour d’un spectacle chorégraphique et théâtral qui puise son inspiration dans la mythologie grecque.
La Palestine sera également à l’honneur le 24 mai, à travers une soirée dédiée à la poésie résistante, qui dit toute la force de la lutte d’un peuple pour la justice. Hassan El Haï et Sabah El Alaoui Kamal présenteront une lecture dramatique en trois langues de poèmes, nouvelles et correspondances de grands auteurs palestiniens, sur un fond musical interprété par le multi-instrumentiste Saïd Nouiar.
Du 15 au 25 mai au Théâtre Mohammed V, au complexe culturel d’Anfa et au Centre culturel Mohamed Zefzaf.
Un écrivain sur grand écran
Tournée. Magyd Cherfi a de nombreuses casquettes. Certains le connaissent en tant que chanteur et membre fondateur du groupe Zebda. D’autres l’ont découvert en tant que romancier, publié depuis 2016 aux éditions Actes Sud. C’est avec un premier récit autobiographique, Ma part de Gaulois, qu’il a pris la plume : le succès est tel que le livre est désormais adapté au cinéma.
Réalisé par Malik Chibane, le film au titre éponyme est sorti en salles en janvier dernier, et Cherfi y joue son propre rôle. À l’occasion de la sortie du film, mais aussi de la parution de son nouveau roman, La vie de ma mère ! (publié en septembre 2023), Magyd Cherfi est l’invité de l’Institut français pour une mini-tournée à Tanger, Rabat et Casablanca, qui mêlera projections du film et rencontres littéraires.
Du 15 au 20 mai, à Tanger, Rabat et Casablanca, à l’Institut français.
Sous le chapiteau
Festival. Dans le cadre de la programmation culturelle initiée suite à la vision “Marrakech, capitale de la culture dans le monde islamique 2024”, le collectif Eclats de Lune fait son retour dans la ville ocre avec le festival “Marrakech fait son cirque”, installé dans le Parc de la Jeunesse.
Le coup d’envoi du festival sera donné par la “Parade des éléphants”, un cortège impressionnant d’éléphants géants guidés par des marionnettistes. La programmation s’articule autour de thématiques qui célèbrent le riche patrimoine culturel de la ville.
Pour la clôture, un spectacle inédit intitulé “Cabaret Cirque Oriental”, créé par le président du festival Khalid Tamer, réunira des artistes venus du Moyen-Orient pour une véritable immersion dans la richesse des cultures du monde arabe.
Du 22 au 25 mai, à Marrakech.
Les merveilles du Jardin Rouge
Exposition. Du 18 mai au 20 juillet 2024, la Salle des Casques de la Fondation Montresso présentera les œuvres de l’artiste franco-tunisien Béchir Boussandel, intitulées “Earth’s Skin”. Des créations à la fois spatiales et temporelles, réalisées dans le cadre d’une résidence de l’artiste au Jardin Rouge de la Fondation Montresso. Cette exposition dont les supports varient repose sur une scénographie forte, qui incite à la mobilité.
Jusqu’au 1er juin, à l’Institut français de Casablanca, El Jadida et Essaouira.
Cap sur Varsovie
Cinéma. Les Nuits du Cinéma polonais arrivent pour la première fois à Tanger, avec la projection de trois films qui croisent les genres cinématographiques et racontent la société polonaise.
Après la projection de Dad, de Anna Maliszewska, pour l’ouverture le 17 mai, place à Amateurs, de Iwona Siekierzyńska, qui suit une troupe de comédiens atteints de trisomie 21, souhaitant monter une pièce de Shakespeare. La clôture se fera en compagnie de Songs about love, de Tomasz Habowski.
Du 17 au 19 mai à la Cinémathèque de Tanger.
