Le biopic d'Amy Winehouse au cinéma, les roses de Najia Mehadji à Casablanca... les sorties de la semaine

Back to Black Crédit: DR

Amy’s back

Cinéma. Très attendu depuis l’annonce de sa production en 2022, Back to Black, le biopic consacré à la vie d’Amy Winehouse, est enfin arrivé dans les salles de cinéma. Dirigée par la réalisatrice Sam Taylor-Johnson, l’actrice Marisa Abela incarne la gouaille et les fêlures de la compositrice et chanteuse à la voix inimitable.

Le film retrace notamment sa relation tumultueuse avec Blake Fielder-Civil, et montre la manière dont l’artiste s’est lancée à corps perdu dans un chagrin d’amour, y trouvant la matière de son album chef-d’œuvre Back to Black.

Mais le long métrage raconte aussi sa passion pour la musique, et son ascension spectaculaire, de ses premiers pas dans le milieu du jazz londonien à ses plus gros succès sur scène et en studio, qui lui ont valu pas moins de six Grammy Awards.

Le film de Sam Taylor-Johnson, s’il divise la critique, satisfera les fans de la chanteuse, tragiquement décédée d’une overdose en 2011, à seulement 27 ans.

À partir du 24 avril au cinéma.

Flower power

Peinture. “Rosebud” est la quatrième exposition individuelle de l’artiste-peintre Najia Mehadji. Ses œuvres, qui mettent à l’honneur la rose, se singularisent par une gestuelle à la fois précise et libérée, et expriment ainsi l’empathie de l’artiste à l’égard des tragédies qui se déroulent dans le monde.

Najia Mehadji, qui partage son temps entre ses ateliers à Ivry-sur-Seine et Essaouira, manifeste ses engagements à travers son art : contre la peine de mort, contre l’oppression des femmes, contre les massacres, quels qu’ils soient… Ses œuvres font notamment partie des collections de l’Institut du monde arabe, du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat, et du Musée d’art moderne et contemporain (MNAM) à Paris.

Jusqu’au 24 mai à l’Atelier 21, à Casablanca.

Sur les murs

Festival. Le festival de street art Jidar est de retour. Cette 9e édition, qui se termine dimanche 28 avril, met en avant l’art abstrait et l’hyperréalisme. Le festival rbati à ciel ouvert invite son public à assister aux épatantes performances murales des artistes, venus de 12 pays différents, que l’on peut observer en plein travail, jusqu’au dernier jour de la programmation.

La réalisation du mur traditionnel collectif, auquel contribuent tous les artistes conviés, est dirigée cette année par les Marocains Ed Oner et Basec. Jusqu’au 5 mai, les visiteurs pourront également découvrir les œuvres du street artist espagnol Txemy Basualto accrochées sur les murs de la galerie de l’atelier Ambigu, à Rabat.

Jusqu’au 28 avril à Rabat.

En harmonie

Spectacle. Pensé et produit par la Gréco-Marocaine Aïda Taxidis, le spectacle de danse “The Industry Act” est une invitation à découvrir l’ingéniosité de chorégraphes marocains et internationaux, spécialisés dans la danse urbaine, réunis sur scène pour l’occasion. Entre diversité artistique et ponts culturels, Aïda Taxidis veut faire de “The Industry Act” un nouveau rendez-vous annuel de la danse urbaine. Le 27 avril au Studio des Arts Vivants, à Casablanca.

Ode à l’amour

Exposition. La galerie Kent accueille les œuvres de six artistes pour une exposition qui rend hommage “aux vertus de l’amour et de l’art”. Intitulée “Only lovers left alive”, cette exposition collective s’inspire du célèbre film éponyme de Jim Jarmusch. Elle est marquée par la contribution des artistes Mounat Charrat, Itaf Benjelloun, Fatime Zahra Morjani, Narjisse El Joubari, Cristin Richard et Isabel Molto.

À partir du 27 avril à la Galerie Kent, Tanger.