“Monkey Man” en salles, le meilleur du cinéma indépendant à Casablanca, le retour de la Morocco Dance Compétition... les sorties de la semaine

Monkey Man Crédit: DR

Le coup de poing de l’homme-singe

Cinéma. Pour son premier passage derrière la caméra, l’acteur britannique Dev Patel s’inspire de la légende indienne d’Hanuman et réalise un film d’action haletant et trépidant. Dans Monkey Man, il campe lui-même le rôle d’un héros qui souhaite venger le meurtre de sa mère. Kid arpente de nuit les bas-fonds de la ville de Yanata, enchaînant les combats clandestins qui lui permettent de gagner sa vie.

Le visage couvert par son masque de gorille, il essuie les coups, laissant un pari faire place à un autre. La quête de Kid, surnommé l’homme-singe, commence véritablement lorsqu’un soir il parvient à accéder à l’élite de la ville, responsable de la mort de sa mère. Révélé à l’international par le succès du film Slumdog Millionnaire en 2008, Dev Patel a également été distingué pour son premier rôle dans Lion (2016), pour lequel il a été nommé aux Oscars. L’acteur poursuit donc sa conquête d’Hollywood. Et passer à la réalisation lui réussit bien.

Sortie dans les salles le 17 avril.

Cinéma indépendant

Festival. Le Festival international du cinéma indépendant de Casablanca (FICIC) est de retour pour une 3e édition. Le jury sera présidé par le réalisateur de Casanegra, Nour-Eddine Lakhmari. Du 19 au 24 avril, de nombreuses rencontres sont prévues entre le public et des réalisateurs venus pour l’occasion.

Nour-Eddine LakhmariCrédit: MAP

Seront notamment projetés des films qui ont marqué l’année 2023, tels que Bye bye Tibériade de Lina Soualem – primée au FIFM à Marrakech -, Inchallah un fils du Jordanien Amjad Al Rasheed ou encore Les meutes du réalisateur marocain Kamal Lazraq, qui s’est distingué au Festival de Cannes en remportant le prix du jury dans la sélection Un certain regard.

Autre temps fort de cette 3e édition, le réalisateur multi-primé Leos Carax interviendra lors d’une leçon de cinéma animée par Ismaël El Iraki (Zanka Contact).

Du 19 au 24 avril au complexe culturel Mohamed Zefzaf, Casablanca.

Chants solidaires

Musique. À seulement 16 ans, Mozart a composé le Divertimento en ré majeur. Quant à Giovanni Battista Pergolese, il a composé le Stabat Mater sur son lit de mort. Ces deux chefs-d’œuvre seront interprétés à Rabat et Casablanca par la soprano Johanne Cassar et la mezzo Elodie Salmon.

Leurs voix seront accompagnées par quatre instrumentistes de l’Orchestre philharmonique de Radio France. Les deux représentations sont organisées en soutien à l’association Les Cigognes de la Cathédrale, qui vient en aide aux migrants ainsi qu’aux personnes démunies.

Les 19 et 20 avril, à l’église Notre-Dame de Lourdes (Casablanca) et à la cathédrale Saint-Pierre (Rabat).

Just dance

Danse. Rabat et Casablanca accueillent, du 19 au 21 avril, la 3e édition de la Morocco Dance Competition. Danses classique, contemporaine, libre et urbaine se rencontreront dans le cadre de cette compétition annuelle destinée à révéler les jeunes danseurs de demain. Organisé sous l’égide de la Fondation Ténor pour la Culture ainsi que de l’Académie du royaume, l’événement a suscité cette année plus de 150 candidatures. Du 19 au 21 avril à Rabat et Casablanca.

100% jazz

Concert. Cette année, l’UNESCO a désigné Tanger pour accueillir, du 27 au 30 avril, la Journée internationale du jazz. L’Orchestre symphonique royal accompagne cet événement en amont en proposant, dans le cadre de sa saison artistique 2023-2024, un concert dédié au jazz mainstream. A l’occasion de ce concert inédit, le pianiste Roman Dmitriev accompagnera l’orchestre dirigé par Oleg Reshetkin.

Les 20, 21 et 22 avril à El Jadida, Casablanca et Rabat.