Cinéma, musique andalouse, théâtre et... slam : les sorties de la semaine

The Old Oak doit son nom à un petit bar, situé dans une petite ville du nord de l’Angleterre, dont TJ Ballantyne (campé par le brillant Dave Turner) est propriétaire. Crédit: DR

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Cinéma. Le réalisateur doublement primé à Cannes 
Ken Loach fait son retour dans les salles obscures avec The Old Oak, qui lui a d’ailleurs valu une nomination pour le Prix du jury lors du dernier Festival de Cannes.

Le film doit son nom à un petit bar, situé dans une petite ville du nord de l’Angleterre, dont TJ Ballantyne (campé par le brillant Dave Turner) est propriétaire. Chaque soir, des habitués s’y retrouvent, noyant leur quotidien dans ce lieu qui est en fait le refuge de toute une communauté désœuvrée.

Lorsque des réfugiés syriens arrivent dans cette petite ville, des tensions s’installent. TJ, lui, fait la rencontre improbable de Yara, migrante syrienne passionnée par la photographie. Ensemble, ils mettent en place une cantine ouverte à tous.

En se positionnant au-delà des tensions identitaires, Ken Loach, souvent qualifié de “réalisateur du peuple”, s’intéresse aux failles laissées par les fractures sociales, et pose une même question à tous : qu’est-ce qui fait communauté ?

Actuellement au Mégarama de Casablanca. 


Patrimoine andalou

Musique. Ce mois de ramadan, l’Association des amateurs de la musique andalouse multiplie les événements culturels. Le 23, elle reçoit ainsi le chanteur maroco-syrien Badr Rami dans la cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca, pour un concert qui réunira chant soufi et tarab andalou.

Le 27 mars, des membres de l’Association se produiront à leur tour au sein du musée casablancais Dar Al Ala, situé au cœur du quartier des Habous, lors d’un concert qui rendra hommage à toute la richesse du patrimoine musical arabo-andalou. La création du musée étant étroitement liée à l’Association, les mélomanes qui la composent s’y retrouvent régulièrement pour proposer des concerts et interprétations ouverts au grand public.

Le 23 mars à la cathédrale du Sacré-Cœur, le 27 mars au Musée Dar 
Al Ala, Casablanca.


Slam et francophonie

Spectacle. C’est un événement important pour les slammeurs. La Grande soirée du slam francophone revient pour une autre édition qui se déroulera à Rabat, Casablanca et Marrakech, et qui réunira six artistes représentant chacun un pays : le Maroc, la Belgique, la France, la Suisse, le Québec et le Sénégal.

Tour à tour, ils seront accompagnés au piano par le musicien Peigney, afin de déclamer leurs meilleures compositions. S’ils se rejoignent dans l’art de manier la langue française, ces six slammeurs donneront à entendre la singularité de leurs voix et empreintes stylistiques.

Les 27, 29 et 30 mars, au Cinéma Renaissance de Rabat, à l’Institut français de Casablanca et Marrakech.


Sur les planches

Théâtre. Quel adulte devient l’enfant qui n’a pas connu l’amour maternel ? Une question que pose la pièce Crash, interprétée et mise en scène par la comédienne Fatima Zohra Lahouitar, dont une représentation est prévue le 26 mars. La même actrice est à l’affiche de Joyeux anniversaire, une pièce de théâtre dont elle signe cette fois le texte et la mise en scène, avec une représentation dans deux semaines.

Les 26 mars et 3 avril, au Cinéma Renaissance, Rabat. 


Fusions ramadanesques

Concert. Deux trios, six musiciens et des fusions : tel est le programme du concert qui réunira la formation marocaine de Jamal Nouman et la formation française Malinga. Les uns baignent dans un univers musical qui réunit malhoun et rythmes gnaouas, les autres dans le flamenco et les musiques du bassin méditerrannéen. Ils monteront ensemble sur scène pour embarquer leur public dans une fusion atypique.

Le 28 mars, à la Coupole du Jardin 
de la Ligue arabe, Casablanca.