Enfin un bon film de Noël
Cinéma. Pour les critiques, il s’agit du meilleur film d’Alexander Payne depuis au moins dix ans. Dans Winter Break, le réalisateur nous plonge dans un conte de Noël. Nous sommes en 1970, et trois personnages sans famille se retrouvent dans l’internat d’un lycée prestigieux pendant les fêtes. L’établissement est vide, déserté des étudiants tous rentrés chez eux. Ne reste qu’un trio improbable : Angus, lycéen brillant mais rebelle, Mary, cuisinière endeuillée, et le professeur Hunham, aussi pédant que bourru.
La relation touchante qui se noue entre l’élève et son professeur n’est pas sans rappeler le sublime Cercle des poètes disparus (1989, Peter Weir). Dans ce film, Alexander Payne s’intéresse à ceux qui n’ont personne, et qui peuvent, contre toute attente, parfois compter sur des rencontres improbables.
Avec Winter Break, celui qui a remporté deux Oscars du meilleur scénario pour Sideways et The Descendants, pourrait même remporter une troisième statuette.
Actuellement au cinéma.
L’amour à l’italienne
Projection. La collaboration entre le cinéma Renaissance et l’Institut culturel italien se poursuit dans le cadre de projections inédites de films italiens contemporains. Au programme ce mois-ci, la comédie romantique Lo sposo indeciso (L’époux indécis) et Ti mangio il cuore (Je te mange le cœur), un drame amoureux adapté d’une histoire vraie.
Ti mangio il cuore est un film de Pippo Mezzapesa qui mêle deux grands thèmes majeurs du cinéma italien : la mafia et l’amour. Sur fond de querelles entre deux familles puissantes des Pouilles, Andrea et Marilena s’aiment en noir et blanc. Leurs clans respectifs s’affrontent alors dans le cadre d’une guerre impitoyable, où l’amour est aussi cruel que la mafia.
Le 28 décembre au Cinéma Renaissance, à Rabat.
Vue sur Rabat
Exposition. Les œuvres de Mounir Fatmi sont présentées à Rabat dans le cadre de l’exposition “100 mètres à vol d’oiseau”. 100 mètres, c’est précisément la distance qui sépare L’appartement 22, lieu de l’exposition, du parlement, lieu symbolique qui accueille manifestations et regroupements politiques.
À travers un ensemble d’installations, l’artiste interroge le rapport aux lieux ainsi qu’au pouvoir. On y retrouve aussi bien des séries de dessins que des supports vidéo, ainsi que la sculpture qui donne son nom à l’exposition.
Jusqu’au 19 janvier, à L’appartement 22, Rabat.
Haut et fort
Concert. Tout au long de l’année, le réseau des centres culturels Les Étoiles, portés par Mahi Binebine et Nabil Ayouch, accompagne de jeunes talents marocains. Et plus particulièrement à travers la Positive School qui forme garçons et filles au rap et au hip-hop. Et pour les fêtes, ces jeunes pousses du rap donnent un concert au centre Les étoiles de Sidi Moumen.
Le 30 décembre, au centre culturel Les étoiles de Sidi Moumen, Casablanca.
Musique de chambre
Musique. Le pianiste Camille Saint-Saëns est mis à l’honneur par l’Orchestre symphonique royal qui interprètera son concerto n°2, avec le maestro russe Evgeni Mikhaylov au piano. En seconde partie, l’OSR interprètera Schéhérazade, le grand chef-d’œuvre du compositeur russe Nikolaï Rimski-Korsakov.
Les 4, 5 et 6 janvier, au Théâtre Mohammed VI (Casablanca), au Théâtre National Mohammed V (Rabat) et au Théâtre Afifi (El Jadida).