Cinéma. Dans Bernadette de Léa Domenach (cocréatrice de la série Jeune & Golri), Catherine Deneuve incarne la Première dame de France, celle qui a toujours été une femme de coulisses, œuvrant discrètement pour les ambitions de son mari, Jacques Chirac (interprété par Michel Vuillermoz), devenu cinquième président de la Ve République.
En 1995, lorsque le couple présidentiel fait son arrivée à l’Elysée, Bernadette s’attend à obtenir la place et la lumière qu’elle mérite. Pourtant, ça ne vient pas. Face à une presse qui la juge dépassée, cette femme stratège est bien déterminée à s’imposer dans le paysage médiatique français, grâce à l’aide de son conseiller en communication Bernard Niquet (Denis Podalydès).
Si le premier film de Léo Domenach s’inspire de l’histoire de ses personnages politiques, Bernadette n’est pas tant un biopic qu’une comédie qui raconte l’émancipation d’une femme de l’ombre de son époux.
Actuellement au Mégarama de Casablanca.
Amours sur toiles
Exposition. Le musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain accueille, jusqu’en février prochain, une exposition événement, “Une histoire d’amour et de peinture”, qui célèbre le couple de peintres Maria Helena Vieira da Silva et Arpad Szenes. Dans les années 1950, la Portugaise et le Hongrois deviennent un couple incontournable de la scène artistique européenne contemporaine, mêlant art abstrait et influences cubistes.
Réalisée en partenariat avec la fondation Arpad Szenes-Vieira da Silva, l’exposition réunit 100 œuvres issues des collections de la fondation mais aussi du Musée métropolitain de Lisbonne et de collections privées. Agrémentée de photos, elle retrace le parcours d’un couple inséparable jusqu’à la mort (à quelques années d’intervalle, en 1985 et 1992).
Jusqu’au 15 février au Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain, à Rabat.
Qui crie sort
Projections. La seconde édition de la Nuit de l’horreur de l’Institut Français donne carte blanche à Ismaël El Iraki. Le réalisateur, qui a sorti en 2020 son premier long-métrage Zanka Contact, a sélectionné deux films d’horreur qui seront projetés en sa présence à Rabat et Casablanca.
D’abord, L’étrange couleur des larmes et de ton corps (2013) réalisé par Hélène Cattet et Bruno Forzani, dans lequel un homme se lance à la recherche de sa femme et de sa fille disparues. Sera ensuite projeté Haute tension (2003) d’Alexandre Aja, avec Cécile de France et Maïwenn, thriller aussi glaçant que surprenant dans lequel deux jeunes étudiantes tentent de fuir un assassin dans une ferme isolée.
Les 30 et 31 octobre à l’Institut français de Rabat et de Casablanca.
Rire violet
Humour. Nordine Ganso se produit pour la première fois au Maroc et y présente son deuxième spectacle de stand up, Violet, dans lequel une large place est accordée à l’improvisation. Le jeune humoriste (tout juste 24 ans), passé par le Jamel Comedy Club en 2018, connaît un succès grandissant depuis son premier spectacle Fragilement drôle (2020).
Le 1er novembre au Studio des Arts vivants, à Casablanca.
Côté manga
Cinéma d’animation. Le garçon et le héron, nouveau chef-d’œuvre du réalisateur japonais Hayao Miyazaki, est une sublime quête dans laquelle la vie et la mort se croisent sans arrêt. Au cœur de l’intrigue, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, qui s’installe aux côtés de son père dans le village où a grandi sa mère afin de la retrouver. A travers ses rencontres, Mahito apprend et découvre les mystères de la vie.
À partir du 1er novembre, au Cinéma Caméra à Meknès.