Le retour de Scorsese au cinéma, la danse à l'honneur à Casablanca, la photo à Rabat... les sorties de la semaine

Killers of the Flower Moon

Le retour de Scorsese

Cinéma. Après The Irishman en 2019, Martin Scorsese fait son retour sur le grand écran avec Killers of the Flower Moon, une adaptation du roman éponyme de David Grann, publié en 2017. Et ce, avec les incontournables Leonardo DiCaprio et Robert De Niro, acteurs fétiches du réalisateur italo-américain.

Le film, inspiré d’une histoire vraie, se déroule en Oklahoma dans les années 1920 : William Hale, interprété par Robert De Niro, charge son neveu Ernest Burkhart (DiCaprio) d’épouser Mollie Kyle, membre du peuple amérindien Osage, en vue de mettre la main sur la richesse de sa famille.

Dans Killers of the Flower Moon, Scorsese porte à l’écran la tragédie des meurtres de nombreux membres de cette tribu par des hommes blancs, après que du pétrole a été découvert sur leurs terres. Les codes de la saga policière apparaissent lorsque le FBI mène l’enquête, sur fond d’une romance entre Ernest Burkhart et Mollie Kyle, dont l’issue n’est autre que la trahison.

À partir du 18 octobre au cinéma.

Just dance

Festival. Du 18 au 22 octobre, Casablanca accueillera la 9e édition des Rencontres Chorégraphiques. L’évènement est porté par la compagnie Col’jam, qui œuvre à la promotion de la diversité culturelle et à la démocratisation des arts vivants.

Le festival accueillera des troupes et danseurs locaux, mais également étrangers, venus d’Italie, de France, d’Allemagne ou encore de Suisse. Les spectacles et représentations se dérouleront dans plusieurs lieux de la métropole, tels que le Théâtre 121 de l’Institut français, la Villa des Arts et l’Institut Cervantès.

Dimanche 22 octobre, les Rencontres se clôtureront sur la projection de Let’s dance, une comédie dramatique française sortie en 2019, qui met en scène une rencontre inattendue entre la danse classique et le hip-hop.

Du 18 au 22 octobre, à Casablanca.

Regards croisés

Exposition. La Biennale internationale d’art contemporain d’Amérique du Sud pose ses valises au Musée de la Photographie de Rabat, le temps d’une exposition intitulée “Entre temps et espaces”. Il s’agit de la quatrième édition de la Bienalsur, organisée par l’Université Tres de Febrero de Buenos Aires.

Le Musée national de la photographie à Rabat.Crédit: TOUMI:TELQUEL

Les œuvres exposées combinent les regards croisés de photographes marocains, chiliens, péruviens, argentins, brésiliens, colombiens et mexicains. Les récits et histoires de ces pays séparés par des milliers de kilomètres s’entremêlent, et tissent des liens méconnus entre deux régions du monde en pleine émergence.

À partir du 4 octobre au Musée National de la Photographie, à Rabat.

Hommage en musique

Concert. Mené par le chef d’orchestre Wolfgang Döerner, l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM) interprètera la Symphonie Pathétique de Tchaïkovski le temps d’un concert intitulé Carnets de vie. L’OPM organise ces représentations en hommage aux victimes du séisme qui a ravagé la province d’Al Haouz, et reversera l’intégralité de ses bénéfices aux victimes.

Les 16, 17, 18 et 20 octobre, au Théâtre Mohammed V à Rabat, au Théâtre Mohammed VI à Casablanca et au Palais des congrès les Lunes d’Or à Agadir.

Radioscopie familiale

Théâtre. Après 24 représentations à guichets fermés, la troupe 19h Théâtre revient sur les planches casablancaises afin de présenter Allah yslah (“Que Dieu éduque”), avec une mise en scène de Youssef Lahrichi.

La pièce plonge au cœur d’une famille marocaine dirigée par un père autoritaire, porte-étendard du modèle familial patriarcal, et qui se voit secouée par l’arrivée d’une jeune amie de la famille.

Le 14 octobre au Studio des arts vivants, Casablanca.