Ouvriers journaliers, l’enfer de l’informel : à Meknès, les moukfi luttent pour survivre

Dès l’aube, ils s’approprient trottoirs et ronds-points. Leurs outils aiguisés, ils attendent une offre d’emploi. À Meknès, sur le moukef de Zaïtoun, nous avons passé une journée avec des ouvriers journaliers (moukfi). Ils nous racontent comment ils luttent pour survivre. Reportage.

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Des ouvriers journaliers (moukfi) sur le moukef de Meknès, en août 2023. Crédit: Karim El Haddady / TelQuel

Adossés aux murs, ils étalent leurs matériaux de chantier sur les trottoirs. Les uns fument. Les autres fixent de leurs yeux encore indolents l’horizon, dans l’attente de voir arriver un “patron”, c’est-à-dire un employeur. Ouvriers occasionnels, ouvriers journaliers, moukfi : le nom change, mais leur quotidien est le même. “Les…

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