Adossés aux murs, ils étalent leurs matériaux de chantier sur les trottoirs. Les uns fument. Les autres fixent de leurs yeux encore indolents l’horizon, dans l’attente de voir arriver un “patron”, c’est-à-dire un employeur. Ouvriers occasionnels, ouvriers journaliers, moukfi : le nom change, mais leur quotidien est le même. “Les…