Si je n’étais pas né égyptien, j’aurais voulu être égyptien”, la célèbre citation de Mustapha Kamel donne le ton de ce recueil: voici l’Égypte placée sous le feu d’un écrivain amoureux de son pays, qui, par le détour de la fiction, fait apparaître les turpitudes et les contradictions d’une société à la dérive.
Interdit de publication par l’Office du livre égyptien pour cause d’insulte à l’Égypte, le premier de ces récits, “Celui qui s’est approché et qui a vu”, donne précisément à voir un monde où règnent les faux-semblants et l’hypocrisie.
Avec une implacable ironie, pour décrire des êtres prisonniers de l’obscurantisme et de l’arbitraire, l’auteur met en scène des personnages singuliers, dont la terrible humanité évoque l’univers d’un Dostoïevski à l’ombre des pyramides. Tendre, grinçant, truculent, ce recueil se voit pour sa publication en poche augmenté de sept nouvelles inédites.
«J'aurais voulu être Egyptien BABEL 1004»
69 DH
Ou
J’aurais voulu être égyptien de Alaa El Aswany, aux éditions Actes Sud.
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