Le retour d'Indiana Jones au ciné, des contes enchantent Salé, Kénitra, Rabat et Témara, Karim Duval présente “Noss-nosstalgie”, les sorties de la semaine

Indiana Jones et le cadran de la destinée

Un dernier adieu

Cinéma. Le réalisateur James Mangold redonne vie à l’aventurier le plus mythique d’Hollywood qu’est devenu Indiana Jones, campé une dernière fois par Harrison Ford, avec Indiana Jones et le cadran de la destinée, tourné en partie au Maroc et présenté hors compétition lors de la dernière édition du Festival de Cannes.

Dans ce cinquième volet de la saga Indiana Jones, nous sommes en pleine Guerre froide. Alors que les États-Unis et l’Union soviétique se livrent à la course à l’espace, l’archéologue décide de s’opposer à l’agenda géopolitique de Washington, après avoir découvert que les Américains ont sollicité des services de quelques nazis afin de s’opposer à la puissance adverse.

L’acteur multi-primé Harrison Ford, du haut de ses 80 ans, fait ses derniers adieux au personnage qu’il a incarné depuis 1981, année de sortie des Aventuriers du temple perdu de Steven Spielberg, premier volet de la saga.

Sortie nationale le 28 juin.

Il était une fois…

Festival. Le Festival international Maroc des contes, porté par l’Académie “Morocco Storytelling”, qui rend hommage à la richesse du patrimoine oral marocain, est de retour pour une 20e édition. À Salé, Kénitra, Rabat et Témara, des conteurs venus de tous horizons iront à la rencontre de leurs publics sous la forme de “halqas”, dans la continuité de la tradition marocaine de transmission du conte.

C’est donc dans différents espaces publics simultanés – la kasbah des Oudayas, la place Bab El Had, place Bab Lamrissa, et même à bord d’une barque sur le fleuve Bouregreg – que récits légendaires et histoires fantastiques se déploieront. En plus des récits de contes, la programmation du festival prévoit des ateliers ouverts au public, ainsi que plusieurs projections de la websérie Baba Achour.

Jusqu’au 25 juin à Rabat, Salé, Kénitra et Témara.

Mal du pays

Humour. Le comédien Karim Duval s’invite de nouveau dans les salles de spectacle casablancaises, cette fois-ci au Studio des arts vivants, pour une représentation de son one-man-show “Noss-nosstalgie”, pleinement inspiré de son parcours de vie entre le Maroc et la France.

Qu’il se trouve à Miami ou à Paris, le mal du pays se fait sentir pour Karim Duval, qui transforme le sentiment de “ghorba” en une boîte de pandore à comédie, en y puisant des anecdotes et scénarios plus comiques les uns que les autres. Derrière l’humour, Karim Duval – marocain d’origine chinoise, ayant vécu plus de 20 ans en France – met aussi le doigt sur la complexité des liens qui nous unissent à nos origines.

Le 4 juillet au Studio des arts vivants de Casablanca.

Un crayon à la main

Exposition. L’Institut Cervantès de Rabat fait la part belle aux femmes illustratrices à travers l’exposition “Illustrées, un regard sur la création féminine d’avant-garde” qui rassemble des œuvres réalisées par différentes illustratrices hispaniques entre 2014 et 2020.

Alors que l’illustration retrouve ses lettres de noblesse dans le monde de l’édition, “Illustrées” donne à voir formats et techniques novateurs d’un art dont le potentiel demeure méconnu.

Du 22 juin au 9 septembre à l’Institut Cervantès de Rabat.

Tout feu, tout flamme

Cinéma d’animation. Elémentaire, dernière coproduction de Disney et Pixar, nous plonge dans Element City, une ville fictive où chaque personnage correspond à l’un des quatre éléments de la nature – feu, terre, eau et air. Parmi eux, il y a Flam, colérique et intense, qui fait la rencontre d’un garçon aquatique…

Actuellement dans tous les Megarama.