Un thriller haletant au ciné, Rebel Spirit revisite l'âge d'or de la course automobile au Maroc... les sorties de la semaine

Good cop, bad cop

Cinéma. Le réalisateur italien Andrea Di Stefano signe Une dernière nuit à Milan (dans son titre original, L’ultima notte di Amore), un thriller captivant, campé dans une mégalopole bouillonnante. Après avoir dédié 35 années de sa vie aux services de police de la ville, Franco Amore fait ses adieux à ses collègues lors de sa dernière nuit de service, qui gardent de lui le souvenir d’un homme droit et honnête.

Pourtant, cette ultime étape prend la tournure d’une descente aux enfers, qui balaiera d’un revers de main l’homme que Franco Amore a toujours pensé être, au fil d’interminables péripéties et de confrontations avec les mafias italiennes et chinoises qui règnent sur la ville.

Le réalisateur du célèbre Paradise lost (2014), qui mettait en fiction l’immortel Pablo Escobar, reste donc dans son élément,  interrogeant la part de bien et de mal présente chez chacun.

Actuellement dans tous les Megarama.

Maroc d’ailleurs

Mahi BinebineCrédit: Yousra Benfellah/TelQuel

Exposition. Casablanca accueille une exposition unique, qui met à l’honneur les artistes étrangers ayant choisi le Maroc comme lieu de vie et de création artistique.

Avec le peintre et écrivain Mahi Binebine comme commissaire d’exposition, Mon Maroc “Je croyais rêver” nous invite à découvrir les univers singuliers de six artistes issus de différents horizons : Flo Arnold, Hélène Brugnes, Marco Guerra, Christophe Miralles, Nicola Salvatore et Pascal François.

Conçue en partenariat avec la fondation Ali Zaoua et la fondation TGCC, l’exposition se situe dans la continuité de l’histoire culturelle du royaume, qui a attiré et inspiré, à travers les siècles, des artistes issus des quatre coins du monde. “Je croyais rêver” écrivait ainsi le peintre Eugène Delacroix en accostant pour la première fois à Tanger, en janvier 1832.

Jusqu’au 22 juillet à l’espace Artorium, à Casablanca.

Au carrefour du chœur

Concert. La Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, basée à Séville, donne rendez-vous aux amateurs de musique classique pour deux concerts qui réuniront sur scène une centaine de musiciens venus d’Andalousie et du Maroc.

À l’occasion de l’édition 2023, les artistes du Chœur des trois cultures interprèteront une sélection de morceaux mêlant d’incontournables œuvres du patrimoine marocain, à de la musique classique et contemporaine. Les artistes sélectionnés proviennent notamment de la chorale rbatie “Les voix du chœur”, composée d’une cinquantaine de choristes mélomanes.

Les 9 et 10 juin au Théâtre national Mohammed V à Rabat et à l’église Notre-Dame-de-Lourdes à Casablanca.

Love in Italy

Festival. Les projections se poursuivent dans le cadre du festival “Il Nuovo Cinema Italiano di Rai Cinema”. Cette semaine, c’est Astolfo qui est à l’affiche : une comédie romantique feel good, signée Gianni Di Gregorio. Le réalisateur passe devant la caméra pour camper le rôle d’un retraité de retour dans l’ancienne maison familiale, sans se douter qu’il va y commencer une nouvelle vie.

Le 15 juin au cinéma Renaissance, Rabat.

Formule 1

Street art. L’artiste Rebel Spirit s’invite à l’Atelier 21 afin de revisiter les anciennes affiches du Grand Prix automobile du Maroc, qui a été organisé à Casablanca en 1957 (hors-championnat) et 1958. Avec son style vintage et coloré, cet artiste profondément ancré dans sa ville donne à voir toute l’originalité de l’art urbain, à travers des dessins et illustrations qui mettent la culture populaire à l’honneur.

Du 13 juin au 15 juillet, à l’Atelier 21, Casablanca