Pas de danger sur Aïd Al-Adha, selon Aziz Akhannouch qui rassure qu'il sera bel et bien célébré au Maroc

Lors de sa comparution en séance plénière de la Chambre des représentants, le chef du gouvernement a tenu à rassurer les Marocains quant à la tenue de la fête de l’Aïd Al-Adha cette année en déclarant que la fête aurait bel et bien lieu et que le gouvernement travaillait à la stabilisation des prix malgré les conditions difficiles.

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Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Aziz Akhannouch a indiqué que “30.000 têtes de bétail ont été importées pour assurer l’approvisionnement du marché”, ajoutant que “les importations de bétail continueront dans les prochaines semaines, mais qu’elles seront arrêtées une fois que le cheptel national aura retrouvé son niveau d’avant la crise”.

Le chef du gouvernement a par ailleurs identifié les défis majeurs auxquels le secteur agricole est confronté, à savoir les répercussions de la crise sanitaire “qui ont eu un impact direct sur l’équilibre du secteur animal, affectant négativement les chaînes de production de la viande rouge et du lait, ainsi que la sécheresse et les fluctuations climatiques”.

L’inflation extérieure a eu un impact négatif sur le marché national” et “le Maroc souffre d’un problème de pénurie d’eau”, a-t-il déclaré, mais le pays “n’est pas au bord de la crise cardiaque comme c’était le cas en 1995”.

Maintenir les prix

Pour faire face à ces défis, Aziz Akhannouch a noté que des contrats-programmes ont été signés lors du 15e Salon international de l’agriculture à Meknès (SIAM), supervisés par 19 fédérations professionnelles et couvrant la période 2023-2030 en termes d’investissements et de production, avec un investissement de 110 milliards de dirhams, dont 42 % de soutien de l’État, couvrant tous les secteurs, pour maintenir les prix.

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Par ailleurs, le chef du gouvernement a imputé la hausse continue des prix de la consommation aux restrictions à l’exportation d’huiles, de blé et de sucre imposés par certains pays, un phénomène lié à l’expansion de l’inflation alimentaire. Il n’a pas manqué de défendre le Plan Maroc vert (PMV), qu’il a piloté durant son long passage au ministère de l’Agriculture : “Le Plan Maroc vert, lancé par le roi Mohammed VI en 2008, était une vision royale pour répondre aux grands enjeux du secteur agricole, et un programme ambitieux pour faire de ce secteur un moteur essentiel pour le développement social et économique du pays, en particulier dans les zones rurales.”