Que pensez-vous du vote des eurodéputés de la majorité présidentielle française en faveur de la résolution critiquant la situation des droits de l’homme et de la liberté de la presse au Maroc ?

C’est incompréhensible. Ce vote est totalement décalé par rapport à la réalité de ce qu’est le Maroc, de ses institutions, de son fonctionnement. Honnêtement, j’engage mes amis eurodéputés à venir voir de leurs propres yeux le développement du Maroc et les avancées qui ont été faites.

Au parlement marocain, la France a été pointée du doigt pour son rôle présumé dans ce vote. En parallèle, Paris a reçu pour la première fois en 17 ans le patron de l’armée algérienne. La crise n’est pas finie ?

Ce ne sont pas des épisodes liés, c’est une succession d’évènements malheureux. Je ne crois pas que les relations bilatérales entre des pays soient impactées par ce genre de résolutions. Mais il est vrai que les institutionnels marocains que je rencontre s’interrogent vraiment sur une remise en question des relations avec la France.

Serez-vous candidat aux législatives des Français de l’étranger pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest ?

Il y a l’envie. Par politesse républicaine, je ne peux pas me déclarer candidat à une élection qui n’est pas encore convoquée. En tout cas, j’y réfléchis vraiment. Je suis convaincu qu’il faut un député utile qui règle les problèmes de ses concitoyens.

Ils l’ont dit dans Le Scan

“Sur le fond, cette résolution est un non-respect de la souveraineté de notre pays et de la souveraineté de notre système judiciaire”

Abdelmajid Fassi Fihri, membre de la commission parlementaire mixte Maroc-UE. Épisode: “Maroc-UE : le vote qui fâche (2/2)”

“Dans les situations les plus graves, on a des jeunes femmes qui se mutilent ou qui ont des idées suicidaires”

Sonia Guemmi, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Épisode Le Scan avec 7achak : “#MeTooUniv, quels impacts psychologiques ?”