La scène se déroule fin 2022. Rassemblés dans un salon de Rabat, un groupe d’amis suit le match opposant le Valladolid de Jaouad El Yamiq au Real Madrid de Karim Benzema. Les Merengues mènent 2-0 mais le penalty inscrit par le Ballon d’or n’est pas au cœur de la conversation. L’assistance s’interroge sur un opérateur de paris sportifs venus de Russie. La légalité de l’opérateur de paris agite les esprits du groupe. Certains rappellent le monopole de la Marocaine des Jeux et des Sports (MDJS) sur le pari sportif comme preuve de l’illégalité de 1XBET au Maroc. D’un avis contraire, d’autres avancent un argument se voulant d’autorité : 1XBET s’affiche sur des panneaux publicitaires dans les artères de Casablanca et Rabat. Pourquoi l’Etat laisserait-il faire si c’était illégal ? Le débat s’interrompt un instant. Sur l’écran, le Brésilien Vinicius Junior déboule sur le côté gauche. Et le panneau publicitaire du match fait…