On a tous débarqué à 14 h 30, environ 150 nouveaux internes. Les anciens nous ont confisqué nos téléphones avant de nous séquestrer jusqu’à 2 h 30 du matin.” En arrivant au foyer des internes du CHU Ibn Sina ce dimanche 25 décembre, Ali* était loin de se douter que ce qui était pour lui “une simple première approche” de l’Association des médecins internes de Rabat (AMIR) allait se transformer en calvaire. “Ils (la promotion précédente, ndlr) nous ont fait marcher à genoux pendant plusieurs heures sur une terrasse pleine de cailloux, nous ont mouillés, mis de la terre sur les cheveux, insultés…”, raconte ce jeune interne de 23 ans. Blessé aux genoux, Ali a tenu à éviter les urgences de…