Tarik Saleh : “Si je retourne en Égypte, je serai arrêté”

Prix du scénario à Cannes, “La Conspiration du Caire” (“Boy from Heaven”) actuellement dans les salles marocaines, plonge le spectateur au cœur d’une haletante lutte de pouvoir au sein de la “vénérable” université Al-Azhar. TelQuel a rencontré son réalisateur, le Suédo-Égyptien Tarik Saleh, lors de son passage à Marrakech en novembre pour le FIFM. L'occasion d'évoquer sa vision du cinéma, ses sources d’inspiration et son amour pour Casablanca.

Par

Yassine Toumi

Trois jours avant le début, en 2015, du tournage de son deuxième long-métrage Le Caire confidentiel, Tarik Saleh a dû quitter l’Égypte sur ordre des services de sécurité. Depuis, le cinéaste suédo-égyptien est persona non grata au pays des pharaons. Et il devrait le rester pour longtemps, au vu de son nouveau long-métrage, prix du scénario au dernier Festival de Cannes : La Conspiration du Caire (Boy from Heaven). Un thriller politico-religieux qui s’articule autour de la mort soudaine du grand imam de l’université cairote d’Al-Azhar et qui se révèle, au fil des minutes, une critique virulente des dérives du pouvoir autoritaire du président Al-Sissi. TelQuel a rencontré le réalisateur à l’occasion du…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés