Jeudi, 24 novembre : Doha, nous voilà !
Le gigantisme de l’aéroport international Hamad de Doha, un petit bijou de 595 millions de dollars, donne une indication de ce qui va venir. Du désert de la péninsule arabique, une métropole ultramoderne est sortie de terre. Lumières aveuglantes, gratte-ciel monolithiques, centres commerciaux flashy, Doha réunit tous les codes d’une modernité décomplexée. Sur la route qui mène de l’aéroport à l’avenue Musheireb, cœur battant de la capitale, les échangeurs s’entrecroisent dans une folle sarabande. Les stades, construits pour l’occasion, scintillent d’une lumière crue et semblent cerner cette ville d’à peine 132 kilomètres carrés, désormais épicentre de la planète foot. En moins de douze ans, Doha a fait peau neuve. Conscient de l’accélérateur qu’une Coupe du Monde signifie pour l’image du pays organisateur, les Qatariens ont fait de leur capitale l’écrin parfait pour l’accueil de millions de fans venus des quatre…