Histoire : que sont devenus les finalistes de la CAN 2004 ?

En 2004, le Maroc créait la surprise lors de la Coupe d’Afrique des nations. Avec une équipe composée essentiellement de jeunes joueurs placés sous la houlette de l’ancienne gloire Baddou Zaki, les Lions de l’Atlas ont pu se hisser en finale de la compétition à l’issue d’un parcours exemplaire qui se conclut brutalement lorsque les Lions de l’Atlas s’inclinent face à la Tunisie. Que sont devenus les héros de la CAN 2004 ? Tour d’horizon.

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Noureddine Naybet

Joueur le plus capé de l’histoire de la sélection nationale, le défenseur central se dirigeait vers le crépuscule de sa carrière. L’ex du Wydad se prendra même le chou avec le sélectionneur Baddou Zaki lorsque le Maroc ne parviendra pas à se qualifier pour le Mondial 2006 suite à un match nul contre…la Tunisie. L’icône du Super Depor officie aujourd’hui en tant que cadre au sein de la FRMF.

Khalid Fouhami

Cette rencontre face à la Tunisie aura sans doute laissé un goût amer au gardien de but, auteur d’une erreur fatale lors de cette finale. Un cheveu dans la soupe pour celui qui avait réalisé une très honorable Coupe d’Afrique. Après avoir raccroché les gants, Khalid Fouhami s’est lancé dans une carrière qui l’a notamment mené au Chabab Al Hoceïma et au Nahdat Zemamra. Sans succès.

Abdeslam Ouaddou

Il est sans doute l’homme le plus polémique de cette liste. Le joueur poursuivra sa carrière internationale pendant six ans après cette finale de Radès. En club, il mène une honnête carrière qui le mène à Valenciennes ainsi qu’au Qatar. L’homme, lui, sera l’un des plus véhéments opposants à ce Mondial qatari, bien avant les récentes contestations. Il se distingue également par un parti pris pour l’Algérie qui lui vaudra l’inimitié des réseaux sociaux.

Marouane Chamakh

Il est rentré dans la légende lors de cette CAN 2004 en inscrivant un but à la dernière minute lors d’une rencontre sous tension face à l’Algérie. L’attaquant et sociétaire des Girondins de Bordeaux, n’est alors qu’au début d’une carrière qui le mène notamment à Arsenal et Crystal Palace. La fin de carrière du champion de France 2009 sera néanmoins dominée par des choix capillaires questionnables et des sorties chicha à Londres. Aujourd’hui, il officie régulièrement en tant que consultant.

Talal El Karkouri

Après cette finale de CAN 2004, l’ancien du Raja continuera d’évoluer au très haut niveau international en quittant le PSG pour rejoindre le club anglais de Charlton qui évolue alors en Premier League. Sur les terrains anglais, il croise notamment la route d’un certain Cristiano Ronaldo alors en pleine ascension. Après sa carrière, il tente quelques expériences coaching dans le staff du Raja et en tant qu’entraîneur au Qatar.

Youssef Mokhtari

Milieu de terrain discret, technique et travailleur, il est l’une des révélations de cette CAN. Il ne parviendra toutefois pas à maintenir le niveau affiché de ce début d’année 2004. Après une carrière de joueur, relativement anonyme, il se tente au métier d’entraîneur avec des équipes de jeunes de son Allemagne natale.

Akram Roumani

Le milieu de terrain ne le sait pas encore, mais cette finale de la CAN 2004 sera sa dernière rencontre sous le maillot de l’équipe nationale. L’ancien du Moghreb Fès termine sa carrière en 2009 sous le maillot du Fath à Rabat.

Abdelkrim Kissi

Il est la petite surprise de cette liste. Non pas parce le combattif milieu a passé près de quatre saisons à Chypre après cette CAN 2004, mais parce qu’il continuait de faire le bonheur de certains supporters en 2022. Car, à l’âge de 42 ans, Abdelkrim Kissi a enfilé le maillot du club suédois de l’Älmhults IF.

Youssef Hadji

Lors de cette CAN 2004, il s’est affranchi du statut de “frère de” en inscrivant (et célébrant) le but du KO face à l’Algérie en quart de finale, avant de poursuivre une carrière professionnelle où il partagera son temps entre le Stade Rennais et l’AS Nancy Lorraine, son club formateur. Retraité depuis 2018, il partage son savoir avec parcimonie.

Youssef Safri

L’autre futur coach de ce groupe. Lorsqu’il entame cette finale de CAN 2004, le milieu de terrain sait que son talent est apprécié en Angleterre, notamment à Norwich et à Southampton où il a évolué. Retraité du football en 2014, il intègre dans la foulée le staff du Raja. L’homme connaîtra bien les terrains où se joueront le Mondial puisqu’il officie actuellement en tant qu’entraîneur du Qatar SC.

Walid Regragui

On l’appelle désormais le Boss. Avant de devenir l’actuel sélectionneur des Lions de l’Atlas, Walid Regragui était l’un des piliers de cette sélection 2004. Le piston droit de la sélection est alors à l’apogée d’une carrière qui prend fin en 2012. La suite tout le monde la connaît. 1 titre de champion avec le FUS, un autre au Qatar, mais surtout ce doublé Botola- Ligue des champions acquis avec le Wydad. Désormais le destin d’une nation est entre ses mains.

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