Jim Jarmusch, réalisateur : “Je dis parfois à ma famille que je vais simuler ma mort et aller vivre à Tanger”

C’est l’un des plus grands réalisateurs indépendants américains. Invité par le Festival international du film de Marrakech, Jim Jarmusch reçoit TelQuel, en exclusivité, pour évoquer sa vision du cinéma et son rapport si particulier au Maroc.

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Le réalisateur américain Jim Jarmusch, au FIFM 2022. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

J’aurais aimé avoir une heure de plus pour poursuivre la conversation.” Jim Jarmusch, lunettes noires vissées, prend le temps, ce mardi après-midi dans le lobby feutré de la Mamounia, pour répondre à toutes nos questions. Le réalisateur, scénariste et musicien, à qui l’on doit notamment The Dead Don’t Die, Dead Man ou Paterson, aime transmettre, raconter ses inspirations. Pas décortiquer son processus, en revanche : “Je n’aime pas trop analyser, je préfère parler de ce qui m’a ému ou interpellé pour en arriver au film.” Celui qui a également réalisé le splendide Only Lovers Left Alive, long métrage mystique en partie tourné à Tanger et dans lequel son actrice fétiche Tilda Swinton — “je l’adore, c’est une des personnes que je respecte le plus” — tient l’un des rôles principaux, entretient un rapport spécial avec le Maroc….

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