En partant en Algérie, nos influenceurs risquent-ils de voir une instrumentalisation du contenu qu’ils partagent ?

C’est une possibilité. D’ailleurs, certains médias algériens ont repris à leur compte certains gestes ou déclarations des deux influenceurs.

Ce type d’action peut être utilisé. Ce sont là les risques encourus puisque certains vlogeurs ou influenceurs n’ont ni la conscience politique, ni la capacité d’analyse des enjeux de leurs actions.

Cela doit-il nous pousser à réguler cette activité ?

Oui, il faut une régulation de cette activité génératrice de revenus. Cela nous permettrait, d’une part, de les faire adhérer à un code d’éthique, mais aussi de pouvoir les déclarer pour qu’ils puissent payer leurs impôts.

Il est anormal qu’on oblige nos médias à un cahier des charges très strict, et en même temps qu’on ait ces médias d’un nouveau type, complètement ouverts, alors qu’ils ont un impact considérable sur l’opinion publique.

Quel impact le partage de voyages en Algérie par des influenceurs peut-il avoir sur l’opinion publique marocaine ?

Je pense que c’est une bonne chose qu’il puisse y avoir des échanges informels avec le voisin de l’Est.

D’ailleurs, dans l’avant-dernier discours royal, le souverain a clairement dit qu’il fallait arrêter de s’attaquer à l’Algérie malgré le comportement belliciste de ses dirigeants. Il ne faut pas oublier qu’au Maroc, nous avons plutôt un a priori positif sur nos frères algériens.

Ils l’ont dit dans nos podcasts

“L’utilisation des drones n’a que des avantages”

Nizar Derbabi, analyste en stratégie internationale, défense et sécurité.

Le Scan, le podcast actu – épisode : “Le Polisario bientôt équipé de drones ?”

“On avait enregistré quarante témoignages de souffrances d’enfance, on en a sélectionné vingt. Miseria a été primé et traduit en plusieurs langues”

Layla Chaouni, éditrice.

Qitab, le podcast du livre – épisode “Ecrire avec Aïcha Ech-Chenna, le travail de l’éditrice Layla Chaouni”