Cette technologie permet aux personnes parlant le taïwanais d’avoir des conversations avec des personnes qui parlent anglais”, assure le groupe californien dans un communiqué.
Le programme informatique n’est pas terminé, et à ce stade il permet seulement de traduire une phrase à la fois, mais “c’est un premier pas vers un futur où la traduction simultanée des langues sera possible”, affirme l’entreprise.
Le taïwanais est parlé par plus de 30 millions de personnes à Taïwan et ailleurs en Asie, d’après l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris.
Meta explique que cette langue n’a pas de “système d’écriture standard”, comme “plus de 40 % des quelques 7000 langues vivantes” dans le monde. Or les technologies actuelles d’intelligence artificielle (IA) dédiées à la traduction automatisée ont besoin d’ingurgiter de grandes quantités de textes écrits pour fonctionner.
“Les chercheurs en IA de Meta ont fait face à de nombreux obstacles, de la récolte des données, à la conception du modèle et à l’évaluation” des résultats, note le communiqué. Ils ont utilisé le mandarin comme langage intermédiaire, pour établir des correspondances et ensuite faire en sorte que leur système traduise directement à l’oral, sans passer par l’écrit.
Le groupe américain compte utiliser son système de traduction du taïwanais au sein de son futur “traducteur universel”, et mettre à disposition ce code informatique à d’autres chercheurs en IA. “L’objectif du projet Universal Speech Translator (UST) de Meta est de contribuer à faire tomber les barrières et à rapprocher les gens où qu’ils se trouvent, même dans le métavers”, indique le communiqué.
Quand Facebook s’est rebaptisé Meta il y a un an, son patron Mark Zuckerberg a déclaré vouloir devenir une entreprise du métavers, qu’il considère comme l’avenir d’internet et qui consiste en un univers parallèle, accessible via un mélange de réalités virtuelle et augmentée.