Il s’agit d’une augmentation de 19 % par rapport au montant déjà historique de 26,6 milliards de dollars atteint au cours de l’exercice précédent », a indiqué l’institution internationale dans un communiqué dans lequel elle se présente comme “le plus grand bailleur de fonds multilatéral” en faveur de l’action climatique dans les pays en développement.
Le président de la Banque mondiale, David Malpass, a indiqué que les montants mobilisés ont servi à “aider les pays à définir et mettre en œuvre, dans le cadre de leurs plans de développement, des projets liés au climat hautement prioritaires”, soulignant l’engagement à “mettre en commun les financements de la communauté mondiale en faveur de projets à fort impact et déployables à grande échelle qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre, améliorent la résilience et permettent au secteur privé de se mobiliser”.
Au cours de l’exercice 2022 (1er juillet 2021-30 juin 2022), les investissements dans l’action climatique se sont élevés à 36 % du total des financements du Groupe de la Banque mondiale.
Cette proportion dépasse, indique-t-on, l’objectif fixé dans le Plan d’action sur le changement climatique du Groupe pour 2021-2025, qui prévoit de consacrer en moyenne 35 % des financements de l’institution à l’action climatique.
Dans le cadre des efforts pour aider les pays à intégrer leurs objectifs climatiques et de développement, l’institution financière internationale rappelle avoir récemment lancé la réalisation de plusieurs rapports nationaux sur le climat et le développement.
“Ces rapports constituent de nouveaux outils de diagnostic essentiels afin d’aider les pays à hiérarchiser les actions les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforcer l’adaptation”, relève la même source.
(avec MAP)