Il y a quelques semaines, le nom de Malika El Fassi refaisait surface lorsque Barid Al Maghrib a mis en circulation une série de timbres-poste à son effigie. Figure incontournable du combat nationaliste, seule femme signataire du Manifeste de l’indépendance, militante féministe de la première heure… le Maroc lui doit, entre autres, une motion sur le droit de vote des femmes, la cofondation de l’Entraide nationale, et la scolarisation de milliers de jeunes filles à travers le royaume. Pourtant, Malika El Fassi demeure peu connue du grand public. Au grand dam de ses proches, qui l’ont gardée en mémoire. Près de quinze ans jour pour jour après son décès, le 12 mai 2007, les souvenirs continuent à défiler, intacts, sous les yeux de Zineb El Hammoumi,…