Les deux parties ont signé un mémorandum d’entente (MoU) lors de la visite à Rabat du président du conseil d’administration d’IAI, Amir Peretz, ex-ministre de la Défense. Cet accord est “une étape supplémentaire dans la création d’un nouveau partenariat entre IAI et les industries aéronautique et spatiale au Maroc”, a déclaré Peretz, qui a rappelé être né au Maroc.
“C’est un réel privilège que de prendre part au renforcement du Maroc dans les domaines de la défense, de l’économie et de l’aviation”, a-t-il ajouté. Selon le PDG d’IAI, Boaz Levy, l’accord “contribuera à promouvoir des projets communs et commerciaux dans l’industrie aéronautique”.
Le volet militaire exclu ?
Ce “partenariat stratégique” prévoit une coopération technologique et l’installation d’un centre de recherches, de développement et d’ingénierie au Maroc, selon un communiqué conjoint. Il “répond aux priorités nationales” du Maroc en matière de formation, d’emploi et d’innovation, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
IAI fournit à ses clients des satellites, drones, missiles, solutions de renseignement, systèmes d’armes, systèmes de défense aérienne, systèmes robotiques, radars, jets d’affaires, ou encore aérostructures.
Si le MoU n’inclut pas de volet militaire selon des médias nationaux, il survient dans un contexte de vives tensions régionales avec l’Algérie. Israël est l’un des premiers exportateurs mondiaux de drones armés, et Rabat et Tel-Aviv ont conclu fin novembre d’un contrat de 22 millions de dollars — non confirmé officiellement — entre Rabat et IAI pour la livraison de “drones kamikazes”.
Mardi, un premier forum virtuel a réuni des investisseurs marocains et israéliens pour encourager le tourisme israélien au Maroc, après l’ouverture de la première ligne directe entre Casablanca et Tel-Aviv.
(avec MAP et AFP)