Autour du thème de l’amour, du couple et/ou du mariage, Netflix a produit une série d’anthologie, L’amour, la vie, etc., en donnant carte blanche à 8 noms du cinéma de la région MENA. Chacun des 8 courts-métrages, sortis le 10 mars, raconte, de manière comique ou dramatique, une histoire qui se déroule le 14 février, jour de la Saint-Valentin.

L’amour est dans le pré

Avec O mon frère, la réalisatrice égyptienne Sandra Bassal met en scène une histoire rare, naïve et tendre. Un chef de village annule les fiançailles de sa fille lorsque son porte-bonheur disparaît. Selon lui, c’est un mauvais présage. Il décide donc de donner 50.000 livres égyptiennes à celui qui le retrouverait.

L’occasion pour Fares, le petit frère de Diab, de développer un stratagème pour que son frère rencontre l’amour. Un court-métrage tout en poésie, qui rappelle les comédies romantiques égyptiennes des années 1950 et 1960.

Amour et psychiatrie

Réalisé par le Saoudien Abdulmohsen Aldhabaan, Le restaurant Al Ashaâ suit le parcours d’une psychiatre mal dans sa peau, cherchant désespérément un homme qui correspondrait à son statut social et surtout intellectuel. Le 14 février, au cours du repas avec un valentin, des évènements absurdes vont se produire… Une comédie aux faux airs de film de Woody Allen.

La Saint-Valentin au milieu d’un conflit

Lina veut se marier le jour de la Saint-Valentin. Sauf que la survenue d’un terrible évènement oblige toute la famille à faire preuve d’un grand sens de l’adaptation. Dans Kazoz, le réalisateur palestinien Hany Abu-Assad (Paradise now, Omar) réussit, une fois encore, à dépeindre avec brio le conflit israélo-palestinien tout en insufflant une bonne dose d’amour et d’humour noir.

Le poids des dettes

L’intrigue de Nuisette sexy et côtes d’agneau se passe à Tunis : le propriétaire d’un abattoir est en pleine crise financière et a du mal à joindre les deux bouts. La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania met en scène le voyage ubuesque de cet homme qui va tout faire pour acheter un cadeau à son épouse afin qu’ils puissent célébrer ensemble la Saint-Valentin.

La révolution de l’amour

Dans une république fantoche, on a décrété l’interdiction de la Saint-Valentin. Pire encore, on a quasiment interdit l’amour, au point où tout acte amoureux est puni de prison. Hassan, animateur dans une station radio, va tout faire pour sauver sa fiancée de l’agence de répression de l’amour. Jour de deuil national au Mexique, du réalisateur égyptien Khairy Beshara, est un pur bijou cinématographique.

Moment musical

Que se passe-t-il quand un ancien ingénieur du son en banqueroute rencontre une grande star de la chanson pop saoudienne ? C’est ce que nous raconte, dans L’amour sous tension, le réalisateur saoudien Mahmoud Sabbagh. Pendant toute une nuit, les deux personnages partagent une expérience unique. Tout se joue à travers la musique…

Love driver

Parfaitement burlesque. Et Beyrouth n’a jamais été aussi belle. Le Libanais Michel Kammoun veut nous redonner foi en l’amour avec Le grand cœur rouge, qui suit les aventures de Samy à travers la ville pour livrer un grand cœur à un couple.

Amour et châtiment

Dans Mr Valentine, toujours avec son sens du grotesque et de l’insolite, le réalisateur marocain Hicham Lasri raconte la journée de Lotfi. Celle-ci commence par une charmante rencontre mais va vite virer au tragique après la disparition de sa voiture.