Le niveau des ressources en eau est alarmant, et Nizar Baraka l’a encore confirmé le 2 mars au parlement. Devant la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, le ministre de l’Equipement et de l’eau a exposé en détails, dans une présentation que TelQuel a pu consulter, la situation actuelle de stress hydrique, et les efforts de l’Etat pour y remédier. Le ministre a rappelé que le royaume était l’un des pays les plus exposés au stress hydrique structurel (situation critique lorsque les ressources en eau disponibles sont inférieures à la demande en eau), en raison, notamment, des effets du changement climatique, comme la hausse continue des températures depuis 2001. Mais aussi à cause de la surexploitation des nappes phréatiques. En effet, les conséquences de la sécheresse sont aggravées, comme l’a montré le dossier du…