Khénifra : la Cour constitutionnelle prive l’Istiqlal d’un siège de député

Un siège de moins pour le parti de l’Istiqlal à la première Chambre du Parlement. La Cour constitutionnelle a annulé, le 22 février, l’élection de Saleh Oughbal en tant que député de la circonscription de Khénifra.

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Le député istiqlalien Saleh Oughbal. Crédit: Parti de l'Istiqlal

Un député de moins pour le parti de Allal El Fassi. C’est ce qu’on apprend d’un verdict de la Cour constitutionnelle datant du mardi 22 février, suite à des recours introduits par d’autres candidats aux législatives du 8 septembre au niveau de la circonscription locale de Khénifra, comptant trois sièges au Parlement.

Selon cette décision, Saleh Oughbal perd son siège de député, mais il aura toujours le droit de participer aux élections partielles qui s’organiseront dans la même province ultérieurement.

L’Istiqlalien a été privé de son siège pour violation de l’article 24 de la loi organique de la Chambre des représentants. En effet, cet article indique qu’une liste de candidature aux élections législatives ne doit pas inclure des candidats appartenant, en même temps, à plus d’un parti politique.

Or, le deuxième de la liste de candidature de l’Istiqlal, Fouad Hajir, au moment de la déposer auprès des autorités locales, ne s’était pas encore officiellement séparé de son ancien parti, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS).

Pour rappel, l’Istiqlal avait remporté le troisième siège de cette circonscription avec près de 13.000 votes, largement dépassé par le RNI et le PAM.