Hasna*, 49 ans, professeure universitaire à El Jadida
“Bien sûr que je ressens la hausse des prix. Les prix des légumes ont explosé ! Je n’en suis pas au point de me priver non plus, mais lorsque je paie mes courses du mois, on va dire que ça pique. Ça se ressent aussi du côté des petits commerçants de quartier.
Du jour au lendemain, une brioua à la boulangerie passe de trois à six dirhams, et les commerçants se sentent intouchables à ce sujet, sous prétexte que leur coût de préparation a également augmenté. Je les comprends, mais en même temps, il n’y a aucune régulation. Un commerce va doubler son prix, tandis qu’un autre va le gonfler d’un dirham. Étant un habitué de la boulangerie, j’ai demandé une explication au vendeur, qui s’est mis hors de lui. Je crois…“Du jour au lendemain, une brioua à la boulangerie passe de trois à six dirhams”