Les deux conventions ont été signées par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, la directrice des opérations de prêts dans les pays voisins de l’UE à la BEI, Flavia Palanza, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, et l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de l’UE au Maroc, Patricia Pilar Llombart Cussac.
L’objectif du programme est d’accroître les taux de scolarisation au Maroc, développer une éducation de qualité et accueillir les élèves dans des conditions adaptées. Le programme, qui repose sur le modèle d’écoles communautaires mis en place par le Maroc, est destiné à mieux répondre aux attentes des populations rurales (élèves, enseignants et parents) en adéquation avec les besoins des territoires et les conditions socio-économiques locales.
À cet égard, le prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), d’un montant de 102,5 millions d’euros (plus d’un milliard de dirhams) est assorti d’une subvention de 23,30 millions d’euros (245 millions de dirhams) de l’Union européenne au titre de la plateforme d’investissement pour le voisinage. La subvention est composée de deux enveloppes, un don d’investissement de 14 millions d’euros et une assistance technique de 9,3 millions d’euros.
Pour compléter le plan de financement du programme, une enveloppe de 100 millions d’euros s’ajoute comme étant une contribution du budget général de l’État, pour accompagner la mise en œuvre du projet.
Le programme de scolarisation rurale s’inscrit dans le cadre des investissements dans des infrastructures, et des équipements scolaires modernes, ainsi que l’innovation dans le cadre de la mise en place d’un ensemble d’actions et mesures pour assurer l’efficience énergétique dans les écoles et la fourniture de matériel pédagogique innovant.
En parallèle, les actions d’assistance technique sont aussi programmées dans le but de soutenir la direction concernée au sein du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, tout au long de la mise en œuvre du programme, et les contributions financières de la BEI et de l’Union européenne s’inscrivent dans le droit fil de la réforme du secteur de l’éducation 2015-2030 du Maroc.