Quelques mois après l’interruption de l’approvisionnement en gaz algérien via ce pipeline qui traverse le Maroc, le royaume pourra enfin approvisionner les centrales thermiques de Aïn Beni Mathar et Tahaddart. La solution vient du nord, grâce à une intervention du voisin espagnol qui a donné son feu vert pour inverser le flux du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) du nord vers le sud: ce qui devrait permettre au Maroc de combler 10% de ses besoins énergétiques. Le royaume devrait également bénéficier des infrastructures gazières ibériques et des méthaniers chargés de gaz naturel liquéfié (GNL). Celui-ci sera importé par bateau, regazéifié en Espagne puis injecté dans le GME. Une opération complexe qui va nécessiter de fines négociations côté marocain afin d’obtenir de l’énergie à bas prix.
L’ONEE doit sortir le portefeuille
À l’arrêt depuis le 31 octobre et le non-renouvellement du contrat…