Dans une publication intitulée “Bref commentaire sur la situation épidémiologique de l’infection au SARS-CoV-2 à la date du 06/02/2022”, M. Merabet a souligné que la baisse des nouvelles contaminations avec un changement hebdomadaire a atteint les -52 %, soit un passage du taux de positivité de 21.8 % à 14.9 %, alors que le nombre de reproduction du SARS-CoV-2 au Maroc, à la date du 6 février 2022, est de 0,80.
“Cet indicateur (nombre de reproduction) est < 1 au niveau de toutes les régions sauf de l’Oriental”, a-t-il précisé.
Il a toutefois mis en garde contre la circulation virale qui demeure élevée, avec un degré de transmission moins intense depuis 4 semaines, estimant à cet égard que le “passage au niveau modéré est prévu très probablement la semaine prochaine”.
Devant ces affirmations, M. Merabet a néanmoins averti que le risque d’une résurgence proche des cas “n’est pas nul mais peu probable”.
S’agissant des cas de contaminations graves, le médecin a relevé que le pic a été atteint la semaine du 24 au 30 janvier et la première semaine de la phase descendante des nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs a été entamée la semaine du 31 janvier au 6 février avec un changement hebdomadaire de -29 %.
“Le taux de reproduction effectif (Rt) calculé sur la base des nouveaux cas de Covidose (cas grave) à la date du 6 février est de 0.93″ a-t-il également fait savoir dans sa publication.
Concernant le taux de létalité, M. Merabet a mis en avant une stagnation depuis les deux dernières semaines. “Le pic est atteint et continue pour la deuxième semaine avec un taux de mortalité spécifique hebdomadaire de 6.3 décès/1 million d’habitants”, a-t-il précisé.
“Ce taux était beaucoup plus élevé chez les non vaccinés (Zéro dose) : 28.3 décès/1 million d’habitants non vaccinés, excluant les enfants de 11 ans et moins » a-t-il signalé.
Le responsable a en outre émis des conseils en vue de faire face à la pandémie du Covid-19 notamment la prise vaccinale à savoir la troisième dose, le respect des mesures préventives individuelles et le respect du protocole thérapeutique national.
(Avec MAP)