Human Rights Watch (HRW) a publié le 18 janvier son rapport annuel sur la situation des Droits de l’Homme dans le monde et a dédié un chapitre au Maroc. Dans ce chapitre, l’ONG s’est alignée sur la partie des “activistes sahraouis favorables à l’autodétermination”, et a dénoncé “l’empêchement systématique par les autorités marocaines de la tenue au Sahara de réunions de soutien à l’autodétermination sahraouie”.
Dans une réponse ouverte aux allégations de HRW, la DIDH a signalé la “position timide” de HRW au sujet de la question du Sahara marocain. La délégation a estimé que cette ONG, “de par son alignement avéré sur la thèse du parrain du séparatisme, aura renié les prérequis de l’impartialité censés conduire le travail d’une organisation des droits de l’Homme”.
Pour la DIDH, “HRW s’est donc distancée des principes de l’impartialité nécessaire qu’elle implique vis-à-vis d’un conflit régional de cette ampleur, dès lors qu’elle ne peut prétendre à l’objectivité en ne citant, ne serait-ce que timidement, l’accueil réservé dans la résolution du Conseil de sécurité du 29 octobre 2021 aux initiatives prises par le Maroc, le rôle joué par les deux commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Lâayoune et Dakhla, ou encore l’interaction du royaume avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, et la coopération avec la Commission des droits de l’Homme de l’ONU”.
La délégation a ensuite considéré le passage sous silence des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf comme une preuve de l’adoption par HRW d’une position politique en faveur de la thèse séparatiste.
(avec MAP)