HCP : augmentation du taux d’inflation de 1,7% au cours de l’année 2021

Selon une note d’information du Haut-commissariat au plan (HCP) rendue publique ce 21 janvier, l’indicateur d’inflation aurait connu une hausse de 1,7 % au cours de l’année 2021 par rapport à l’année 2020. L’IPC annuel aura progressé, quant à lui, de 1,4 %.

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Le siège du Haut-commissariat au plan (HCP).

D’après une note d’information du HCP publiée ce vendredi 21 janvier, le taux annuel d’inflation aurait connu une hausse de 1,7 % au cours de l’année 2021 par rapport à l’année 2020. Une augmentation due, principalement, à la hausse de 1,4 % qu’a connu l’indice des prix à la consommation (IPC) durant la même année.

En décembre 2021, les produits alimentaires ont connu des hausses variant entre 1 % et 4,7 %, par rapport au mois de novembre de la même année. “Les hausses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2021 concernent principalement les légumes avec 4,7 %, les huiles et graisses avec 1,4 %, le pain et les céréales avec 1,0 %”, indique le document.

Les prix de certains produits ont diminué “de 4,4 % pour les fruits, de 2,3 % pour les poissons et fruits de mer et de 1,8 % pour les viandes”, souligne la note du HCP.

Il s’agit donc d’une hausse de 0,8 % des prix des produits alimentaires et de 1,8 % de celui des non alimentaires au cours de l’année 2021. La note du HCP indique que les hausses les plus importantes de l’IPC annuel ont été enregistrées à Beni-Mellal avec 2,0 %, à Casablanca avec 1,9 %, à Settat avec 1,7 %, à Marrakech et Safi avec 1,6 %, à Errachidia avec 1,5 %, à Meknès avec 1,4 % et à Kénitra, Rabat, Tanger et Al Hoceima avec 1,3 %.

“Un mal nécessaire”

Des augmentations d’inflations et d’IPC qui ne sont pas pour autant inquiétantes, vu le contexte post-pandémique affectant l’économie mondiale. “Ces chiffres enregistrés au Maroc restent acceptables par rapport à ceux enregistrés ailleurs, à l’instar de la Turquie et des États-Unis, où les taux d’inflation ont atteint les 36,08 % et 7 %, respectivement”, nous explique Hajar Ouddah.

Selon cette professeure d’économie, l’idéal serait que cette augmentation d’inflation soit compensée par l’augmentation des salaires, afin de maintenir le pouvoir d’achat de la classe moyenne. “L’inflation est un mal nécessaire indispensable à la relance économique”, conclut-elle.