Ryanair ne quittera pas le marché marocain, selon le ministère du Tourisme

Ryanair ne quittera pas le Maroc, confirme une source du ministère du Tourisme, démentant ainsi l’information véhiculée par plusieurs médias nationaux et internationaux selon laquelle la compagnie irlandaise envisageait de se retirer définitivement du marché marocain.

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Un avion de la compagnie irlandaise Ryanair au décollage. Crédit: Josep Lago / AFP

Contacté par TelQuel, le département de Fatim-Zahra Ammor réfute l’information selon laquelle Ryanair envisagerait de quitter définitivement le marché marocain. “En contact régulier” avec la compagnie, une source au sein du ministère du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie sociale et solidaire nous assure que “Ryanair na fait quannuler ses vols, à linstar des autres compagnies, en raison de la fermeture des frontières”. Sur la durée de cette suspension, le ministère n’a aucune information, la reliant à la décision de l’ouverture des frontières.

Suspension des vols

Toutefois, certains Marocains bloqués à l’étranger ont témoigné à TelQuel avoir reçu une notification d’annulation de vols programmés au-delà du 31 janvier. La compagnie aérienne low cost a averti sa clientèle que la suspension de ses vols à destination du royaume serait maintenue jusqu’au 15 février, et ce, en prévision d’une éventuelle prolongation de la fermeture des frontières aériennes.

Une source de l’Office national des aéroports (ONDA) contactée par TelQuel estime qu’il pourrait s’agir d’une stratégie adoptée par le transporteur aérien, dans le but d’exercer plus de pression sur le gouvernement marocain pour qu’il mette fin aux restrictions imposées sur les vols commerciaux à destination des aéroports du royaume.

Le 1er décembre 2021, la compagnie avait annoncé l’annulation de “tous ses vols vers le Maroc” jusqu’au 1er février 2022. Le transporteur n’avait pas manqué de dénoncer “un manque de communication” des autorités marocaines pour justifier sa décision.

Contactée par TelQuel, la compagnie n’a pas répondu à nos sollicitations à l’heure où nous écrivons ces lignes.